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PRINTEMPS 2015
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EXPOSITION DE VOITURE ANCIENNES SUR LE PARVIS DES THERMES ENGHEIN LES BAINS SAMEDI 2 MAI 2015 LE DIMANCHE 3 MAI BATHEMES DE 10H à 12H
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ARCHITECTURE
Les premières constructions sous la Restauration, destinées à accueillir les curistes, sont caractéristiques du style balnéaire, un style néoclassique au décor sobre voire épuré, aux murs blancs et aux toitures de type Mansart.
L'évolution plus mondaine de la population voit évoluer l'architecture vers le style éclectique, typique du goût de la fin du xixe siècle. Les bords du lac voient alors s'édifier des chalets suisses, des cottages à pans de bois, des chaumières ou de petits châteaux néogothiques où viennent résider en saison la grande bourgeoisie parisienne. Le style des chalets suisses fut le premier à apparaître à Enghien.
L'exemple le plus caractéristique de ce style était le Kursaal, maison située face au jardin des roses et achetée en 1866 par Auguste Delaunay de Villemessant où il résida douze années avant qu'elle ne soit transformée en cercle de jeux à l'extrême fin du xixe siècle par son successeur. La maison fut démolie en 1954. Le second style en vogue fut le goût régionaliste.
Les chaumières paysannes et constructions de style normand étaient très à la mode auprès des artistes en particulier. Le peintre Isabey habita douze ans une chaumière aujourd'hui disparue, située sur l'actuel boulevard du Lac. Une des dernières villas caractéristiques de ce style, en dépit de ses transformations, est la villa située au no 9, avenue de Ceinture.
Le style « néo » apparut en réaction à la rigueur académique du néoclassicisme. Le néogothique voit ses plus beaux exemples sur le rivage nord-ouest du lac avec château d'Enghien et le château Léon, tous deux édifiés en 1845 par l'architecte Pasquier pour Jules Robin, second maire de la commune, et rachetés par Émile de Girardin en 1860. Leur richesse ornementale, inspirée du style Louis XII en appareillage de briques et pierres, est peu commune.
Le château Léon possède des gargouilles, des gâbles en accolades, etc., autrefois réservés aux édifices religieux. Les deux édifices sont actuellement intégrés aux constructions du lycée d'Enghien. Plus loin, le château écossais est lui typique du néo-féodal, avec ses tourelles à meurtrières, ses créneaux… La période suivante, de 1870 à 1920 marque un renouveau de l'architecture à Enghien.
Un éclectisme de styles, une grande variété de matériaux, brique, pierre, meulière, caractérisent les constructions de cette période. On peut citer le magnifique Palais Condé, bâtiment unique de 1903 en pierre, avec son grand porche pour les calèches, et ses colonnades. On peut voir aussi les villas du boulevard Cotte, au no 56 en particulier, édifiée par l'architecte Leseine en 1909 (planche ci-contre).
La villa « Mon rêve », architecte Émile Thion, au no 43 de la rue de l'Arrivée est elle aussi typique de cette période : elle possède un traitement polychromique de ses façades, d'inspiration byzantine, « baroque » et presque « art nouveau » et une composition d'ensemble rationnelle. Le très bel immeuble du no 1 rue Félix-Faure, surnommé « le Manoir » ou « le palais de Condé », est un étonnant mélange de styles néoclassique et gothique.
L'immeuble du no 53 rue du Général-de-Gaulle122 quant à lui est caractéristique du style Second Empire, très en vogue auprès des grandes familles de l'époque. L'art nouveau fut largement appliqué à Enghien entre 1900 et 1930. Nombre d'édifices sont érigés dans ce style, avec une large utilisation de la brique, fournie essentiellement par la briqueterie de Sannois.
De belles ornementations à évocation florale, les décors en céramique et les fresques en façade sont typiques de ce style. Les édifices de la fin du xxe siècle et du début du xxie siècle retrouvent les colonnes, faux-frontons et ressuscitent de façon plus simple et plus abstraite un certain style néoclassique. Ainsi, Enghien a vu en cent-cinquante ans toutes les expressions des styles architecturaux depuis la Restauration grâce à sa situation de ville thermale.
source : WIKIPEDIA2 photos
En 1933 est fondé par l'aéro-club des Ailerons d'Enghien-Moisselles (fondé en 1931) l'aérodrome d'Enghien-Moisselles sur le terrain d'un agriculteur, ancien pilote de la Première Guerre mondiale . Dans la dynamique des années Trente menée par le maire Patenotre-Desnoyer et dans le contexte contemporain où l’ aéronautique privée est en vogue, la ville d’ Enghien va se doter d’ un nouvel équipement prestigieux qui manquait à son standing, un aérodrome. Lors des réunions menées par la municipalité pour définir sa création on considère que c’ est « dans l’intérêt de la ville tant au point de vue touristique qu’ au point de vue de l’ intérêt général et que si la ville a été tout d’ abord désignée par l’ administration supérieure c’ est certainement de sa situation spéciale de ville d’ eau et titulaire d’ un casino »(AC M85). L’ aéro-club des Ailerons, créé en 1931, groupement aéronautique de la région d’ Enghien-les-Bains, dont le siège était au 18 rue du Départ, possédait à Moisselles un centre d’ entrainement dit « André Chalaux », école de vol à voiles avec quatre planeurs. Le site, proche d’ Ecouen et Sarcelles se présente comme un plateau propice à la pratique aéronautique, situé à 9 km au Nord-est de la ville… »à vol d’ oiseau ». En 1933, l’ aéroclub constatant que le mouvement aéronautique prend une extension de plus en plus importante dans la région parisienne veut créer un aérodrome cette fois destiné aux avions de tourisme. Ses arguments sont nombreux, touristiques -« Le mouvement touristique avec les pays du nord, Angleterre- Moisselles, situé sur la route aérienne Paris-Londres-, Belgique, Hollande, pour ne citer que les principaux est des plus actifs, et certainement que la publicité faite à l’ étranger sera un attrait de plus pour la clientèle de la ville d’ Enghien « – économiques « -par son renom, sa célébrité, la ville d’ Enghien est appelée la première à bénéficier des avantages que procurera cet aérodrome et le touriste voudra profiter de tous les avantages et commodités que la ville met à sa disposition, ce genre de clientèle étant assez aisé- » et professionnelle – avec le constat que » dans la région 1700 pilotes d’ avions, officiers, sous-officiers qui ne peuvent s’ entraîner faute de terrain » soulignant » l’ intérêt du projet pour la défense nationale » (AC M85). Les tractations s’ engagent avec la municipalité et l’ on songe même à faire un projet plus ample qui engloberait un terrain de sport pour la ville. En 1933 les Ailes enghiennoises acquièrent 25 hectares sur la commune de Moisselles et de ses environs pour créer l’ aérodrome privé d’ Enghien-Moisselles par convention avec la ville et le ministère de l’ air. Il est ouvert en 1934-1935. L’ opération est réalisée grâce aux subventions de l’ Etat qui apporte 50% du budget autant pour l’ achat des terrains que pour les aménagements. En 1933 l’ exploitation est confiée à l’ aéroclub de Royan. L’aérodrome construit par l’ architecte Georges Chereau (18 rue André Rabier à Deuil), se compose de plusieurs bâtiments dont deux hangars, l’ un pour les planeurs et l’ autre pour les avions, d’ un garage et d’ un house-club. Par délibération du conseil municipal du 15 février 1952 il est décidé d’ agrandir l’ aérodrome par l’ achat de parcelles pour devenir un aérodrome d’ aviation légère et sportive, ce qui n’ aura lieu qu’ en 1959. Source : https://www.anciens-aerodromes.com/