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Index de l'article

 

 

Arrestation et exécution

En juin 1915, deux hommes se présentent à l'institut comme soldats français en fuite. L'un deux est Georges Gaston Quien, l'autre est un agent allemand infiltré se prétendant aviateur.
Les arrestations des membres du réseau débutent le 31 juillet 1915 par celles de Philippe Baucq et Louise Thuliez puis le 5 août par celles d'Edith Cavell, de la comtesse Jeanne de Belleville et de la princesse Marie de Croÿ. Louise de Bettignies sera, elle, arrêtée le 20 octobre 1915.
Parmi les coïnculpés figurent également de nombreux autres patriotes comme le pharmacien Louis Severin, l'avocat Albert Libiez, les cafetiers
Pansaers et Rasquin, ou l'aubergiste, cabaretier et maçon François Vandievoet.

Tous sont incarcérés à la prison de Saint-Gilles et jugés les 7 et 8 octobre 1915. Edith Cavell ne se défend pas, admettant les actes qui lui sont reprochés. Six des accusés sont condamnés à mort le 11 octobre 1915 à 17 h.

Pour faire cesser les protestations internationales conduites par Brand Whitlock et le marquis de Villalobar, les juges : Werthmann, lieutenant-colonel, Stoeber, conseiller du conseil de guerre, et Duwe, assesseur du conseil de guerre, font exécuter Philippe Baucq et Edith Cavell le lendemain à 2 heures au Tir national, un site militaire (aujourd'hui un mémorial), où elle est enterrée.
Louise Thuliez, Jeanne de Belleville, Louis Severin et Albert Libiez voient leur condamnation à mort muée en peine de prison à perpétuité. Les autres inculpés sont condamnés à des peines de prison.

Octobre 1915, Saint-Leu-Taverny change une fois de plus de nom et devient Saint-Leu-la-Forêt. (1)

Première mention de Saint-Leu-la-Forêt (CM du 17 octobre 1915)

Les lanternes à gaz de l’éclairage public ne sont plus allumées depuis un an environ (4)

Depuis l’ouverture des hostilités, une grande partie des maisons situées dans la zone de défense ont été démolies (aux Vinciennes, il reste cinq ménages sur quatorze). (4)

Le samedi 30 octobre 1915, nous connaissons officiellement la composition du nouveau ministère. Le ministère d’Aristide Briand succède au ministère Viviano. Le général Gallieni est nommé ministre de la Guerre. (8)

Dans les premiers jours du mois de novembre, les journaux sont vides de nouvelles militaires et pessimistes sur la question balkanique. On intéresse plutôt le public sur l’assassinat de miss Edith Cavell, infirmière anglaise, condamnée à mort par les allemands de Belgique. (8)

Le 8 novembre 1915, nous apprenons officiellement que le général Maunoury succède au général Gallieni, comme gouverneur militaire de Paris. Cette nomination est très bien accueillie le public se souvient du rôle heureux qu’il joua pendant la bataille de l’Ourcq. Et ce fut avec peine que nous apprenions la grave blessure du général Maunoury, dans le secteur de Soissons le 12 mars de cette année. En inspectant une tranchée de première ligne, en compagnie du général de Villaret, une même balle les blessa tous les deux. Le  général Maunoury perdit l’œil gauche. (8)

Tir au canon

En exécution des ordres du Gouverneur Militaire de Paris, des tirs d’essai de 75 doivent avoir lieu à Frépillon, le jeudi 11 novembre 1915 de 9h à 10h.

L’évacuation de la zone dangereuse ne sera pas exigée en ce qui concerne les habitations, le danger qui ne provient que de la chute de grenaille n’existant que dans les terrains découverts.

Les habitants pourront donc rester dans les maisons ou abris en s’éloignant des ouvertures.

Les portes et fenêtres seront ouvertes pour éviter les bris de vitres. L’accès de la zone dangereuse sera interdit par des vedettes. (Bessancourt)

Le dimanche 28 novembre 1915 a lieu dans notre département la « Journée de Seine-et-Oise en faveur des éprouvés de la guerre. (8)

« La journée de Seine et Oise » du 28 novembre 1915  a produit 378,95 francs.

(CM du 26 décembre 1915)

Mort du sergent au 18e régiment d'infanterie Georges Jordic-Pignon dit « Jordic » illustrateur et peintre français, né le 5 janvier 1876 à Philippeville (Algérie département Constantine) et mort pour la France le 28 novembre 1915 de suite de blessures de guerre dans l'ambulance 5/170 à Houdoins (Pas-de-Calais).

Le 25 décembre 1915 : « la Journée du Poilu (135 francs). (4)

Le 25 et 26 décembre 1915, au profit de nos soldats : « Journée du Poilu ». (8)

Téléphone (CM du 26 décembre 1915)

«Le Conseil autorise la prise d’un abonnement au téléphone pour les besoins de la mairie ».

Etrennes (CM du 26 décembre 1915)

«Le Conseil alloue 10 francs d’étrennes au facteur Lacombe et 5 francs à Melle Ban porteuse des dépêches ».

Dépêches (CM du 26 décembre 1915)

«Le Conseil adopte les propositions de Mme Minel pour le port des dépêches à domicile en 1916 moyennant une rétribution de 65 francs par mois ».

Félicitations aux instituteurs et institutrices (CM du 26 décembre 1915)

«Après lecture par Mr le maire d’un rapport de Mr Lecoq directeur de l’Ecole communale des garçons sur les travaux scolaires et les envois de vêtements et paquets divers aux soldats ainsi que les visites d’élèves aux blessés à l’hôpital militaire. Le conseil adresse à Mr et à Mme Lecoq ainsi qu’à Mme Cochois Directrice de l’Ecole des Filles et à leurs dévoués collaborateurs ses sincères remerciements pour ces œuvres patriotiques. Remercie également Melle la Directrice de l’Ecole maternelle pour les soins particuliers qu’elle apporte aux jeunes enfants de la commune ».

Laine pour les soldats (CM du 26 décembre 1915)

«Le Conseil alloue une somme de 100 francs à Mme Cochois pour l’achat de laine destinée aux travaux exécutés par les élèves pour les soldats du front ».

Titres de rentes (CM du 26 décembre 1915)

«Deux titres de rentes de 5 francs ayant été souscrits par les Ecoles de Garçons et de Filles, il sera décerné chaque année par les soins de la caisse des Ecoles un livret de caisse d’épargne à deux élèves méritants fille et garçon autant que possible orphelins de la guerre ».

Tableaux d’honneur (CM du 26 décembre 1915)

«Le Conseil décide l’affichage à la porte de la mairie du nom des braves de St-Leu tombés pour la patrie et de ceux qui ont obtenus des citations ou distinctions honorifiques et vote les crédits nécessaires pour la confection de ces tableaux d’honneur ».

Rééducation des mutilés (CM du 26 décembre 1915)

«Mr le maire informe les habitants de la commune qui désireraient participer à la rééducation des blessés qu’une œuvre d’assistance aux mutilés est instruée à Versailles pour le Département de Seine et Oise ».

Remerciements aux demoiselles qui quêtent pour les œuvres de bienfaisance (CM du 26 décembre 1915)

«Le Conseil remercie les demoiselles qui apportent leur concours aux quêtes faites pour les soldats ».

 

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