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Index de l'article

Il réalise le 21 septembre 1913 une série de figures acrobatiques et termine son programme en « bouclant la boucle », l'un des tout premier looping, c’est la gloire. Toute la presse s’empare de l’événement. Il est acclamé, ovationné. Ses exhibitions sont plébiscitées partout en Europe jusqu’en Russie. Sa popularité est sans égale, y compris en Allemagne.

Adolphe Pégoud fut le premier à effectuer un looping.
"Si je meurs, ce ne sera
qu'un aviateur de moins.
Si je réussis que d'existences
précieuses conservées à l'aviation"
Paroles de PEGOUD avant son premier vol renversé

En avril 1915, il est affecté à l'escadrille MS 49 à Belfort. Le 18 juillet, il remporte sa sixième victoire aérienne, (ne sont comptabilisés que les avions ennemis tombés dans nos lignes) ce qui lui vaut une seconde citation à l'Ordre de l'Armée et devient officiellement le premier « As » de la guerre 1914-1918.

Mort de Jules Auguste Leroux, né le 11 décembre 1880 à Villers-Semeuse (Ardennes) et tué à l'ennemi le 16 juin 1915 à Roclincourt, est un écrivain et un poète français certains le considèrent comme l’inventeur du roman ardennais. Volontaire en 1914, Jules Leroux est blessé à la main. Guéri, il remonte au front. Nommé caporal au 41e régiment d'infanterie le 14 juin 1915, il disparaît deux jours plus tard le 16 juin 1915 aux combats à Roclincourt; par jugement du tribunal de Douai, le décès est transcrit le 3 mai 1921 à Douai. Jules Leroux est déclaré «Mort pour la France».

Dans quelques textes, il évoque ses tâches et la proximité du front.  […] ayant pas mal circulé en ce moment pour l’exécution de travaux de batterie (26 août 1915).

Nous avons reçu hier la visite de deux Fokker qui nous ont envoyé cinq bombes, tombées dans un rayon de 500 m autour de nous. Personne n’a été atteint ici (29 août 1915) {5}.

Les officiers supérieurs étaient chargés de visiter les blessés dans les hôpitaux de la région. C’était une mission très pénible et qui vous arrachait le cœur. Un jour que je m’approchais d’un jeune blessé de vingt ans, amputé des deux jambes et que je cherchais à le consoler, il me dit en montrant son voisin aveugle, ce mot touchant : « Je plains davantage celui qui est à côté de moi et qui ne peut plus jouir de la vue des prés, des arbres, des fleurs{5}. »

Malheureusement, au matin du 31 août 1915, le sous-lieutenant Célestin Adolphe Pégoud mène son dernier combat. Il est opposé seul au caporal Otto Kandulski et au mitrailleur lieutenant Von Bilitz. Pégoud est abattu d'une balle en plein cœur à 2 000 m d'altitude au-dessus de Petit-Croix, à l'est de Belfort, à l'âge de vingt-six ans. Il vient d'être nommé au titre de Chevalier de la Légion d'honneur avec attribution de la Croix de Guerre avec palmes. Il ne le sut jamais. Le 6 septembre, l'équipage allemand revient sur les lieux du combat et y lance une couronne de laurier portant l'inscription « À Pégoud, mort en héros pour sa Patrie ». Le 18 mai 1916 le pilote français Roger Ronserail abat lors d'un combat aérien l'Allemand Otto Kandulski et venge ainsi la mort d'Adolphe Pégoud. L'exploit de Roger Ronserail lui vaut l'appellation « du vengeur de Pégoud ».

Aujourd’hui 4 septembre 1915, le pays est bien calme ; Quelques Parisiens, ont loué une villa comme en temps ordinaire. Bien des maisons inhabitées l’année dernière sont occupées par des émigrés ou par la troupe. A voir l’aspect de Taverny, on ne se douterait pas qu’à vingt lieues à peine se trouve le champ de bataille. La moisson s’est faite tôt et dans d’assez bonnes conditions. Malheureusement nos départements envahis vont provoquer un déficit de rendement. Les achats de blés dans les pays étrangers étant payables en or, on nous laisse entendre que nous arriverons à manger du pain mélangé. (8)

La vie est chère, presque tous les articles commerciaux sont majorés assez fortement. Il est certain que comme partout, la guerre est le sujet des conversations et des discutions. (8)

10 septembre 1915 : on apprend que la remise des drapeaux aux régiments de la 104ème division territoriale aura lieu dans la plaine, entre Moisselles et Bouffémont. (4)

18 septembre 1915 : « la journée de Seine-et-Oise » (138F). (4)

Le Comité Jacquet

Eugène Jacquet, grossiste en vin, secrétaire général de la Fédération du Nord de la Ligue des Droits de l’Homme, socialiste franc-maçon et pacifiste, s’est rallié en 1914 à l’Union sacrée. Il parle couramment anglais pour avoir résidé aux U.S.A. et en Grande-Bretagne. Avec des amis, Georges Maertens, Ernest Deconninck et le Belge Sylvère Vehulst, il met sur pied, avec l’appui du préfet Trépont, un réseau d’évasion et de renseignements. On y trouve outre les frères Plouvier, industriels du textile qui donnent des subsides, des fraudeurs professionnels qui assurent le convoyage (Gaston Lécuyer, Léon Vestens ou Hyppolyte Cloots) ainsi que Jean Vandenbosch chargé du renseignement.

Le Comité Jacquet est démantelé à la suite de l’affaire Mapplebeck. En mars 1915, un avion britannique est contraint, après avoir bombardé le quartier d’Esquermes à Lille, d’atterrir à Wattignies. Pris en charge par le réseau Jacquet et rapatrié en Grande-Bretagne, le pilote Mapplebeck survole de nouveau Lille et largue une lettre où il se moque du gouverneur Heinrich. Trahis par un certain Richard (qui sera condamné à la déportation en 1919), les membres du réseau sont arrêtés et les Allemands découvrent, caché dans le bras d’un fauteuil, le journal de l’aviateur. Plus de 200 personnes sont arrêtées. Jacquet est condamné à mort par le Tribunal militaire de Lille le 21 septembre 1915, ainsi que Verhulst, Maertens et Deconinck. Ils sont exécutés le 22 à l’aube. Les autres membres du Comité sont condamnés à des peines de prison et à la déportation.

Mort du comte Léon de Montesquiou-Fézensac, né le 14 juillet 1873 à Briis-sous-Forges et mort pour la France le 25 septembre 1915 à Souin, est un essayiste et militant royaliste et nationaliste français. A la déclaration de guerre, Léon de Montesquiou s'engagea comme soldat dans l'armée territoriale, puis fut officiellement réintégré - à la suite d'une intervention de Charles Maurras auprès de Poincaré - le 17 septembre 1914 dans l'armée d'active. Il fut promu lieutenant et affecté au 2° régiment de la Légion étrangère. Il combattit dans l'est de la France puis en Champagne et retourna à la foi de son enfance. Il fut tué le 25 septembre en sortant d'une tranchée pour monter à l'assaut. Il fut cité à l'ordre de l'Armée.

26 septembre 1915 : « la Journée des éprouvés de la guerre ». La quête produit 443 Francs. (4)

Le dimanche 26 septembre 1915, la presse française organise la journée des éprouvés de la guerre. Des pochettes renfermant des dessins ou des billets de loterie sont remises, moyennant votre offrande. (8)

Mort d’Amédée Guiard  né à Gien le 5 janvier 1872 – mort au Bois de la Folie, en Artois, 28 septembre 1915, c’est un écrivain français mobilisé lors de la première guerre mondiale, il tombe au front à quarante-trois ans.

Dans l’arrondissement de Pontoise, on comptait 2000 réfugiés en septembre 1914. Au 1er octobre 1915 le nombre de réfugiés s’élevait à 7086 dont 1972 Belges le reste est principalement des départements de l’Aisne, Nord, Marne, Ardennes, Somme, Pas-de-Calais, Oise, Meuse, Meurthe et Moselle, Alsace-Lorraine. Ces malheureux résident dans 143 communes. (A Saint Leu il y a 10 réfugiés qui travaillent sur 96 valides). (8)

Résistance

Cavell est agent du Secret Intelligence Service britannique (également connu sous la dénomination de MI6). Cependant, elle abandonne ses devoirs d'espionne afin d'aider des centaines de soldats alliés à passer de la Belgique occupée vers les Pays-Bas neutres grâce à un réseau d’évasion organisé par des Belges de la région de Mons et des Français de la région de Lille, en violation de la loi militaire imposée par les occupants politiques. Le mot de passe du réseau était « Yorc » soit, l'anagramme de « Croy » (du nom de famille de la princesse Maria de Croÿ qui participait au réseau).

 

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