* LE FAMILIAL BAL situé à Domont Bellevue |
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Dans les bals publics de la région parisienne,le paiement à la danse est un usage ancien.On en trouve trace dans les première partie du XIXème siècle.Mais l'utilisation des jetons à cet effet est plus récente.C'est seulement au début du XXème siècle que les premiers jetons portant généralement au revers la mention " Bon pour une danse" , apparaissent dans les bals musette lesquels étaient tenus , le plus souvent , par des originaires du Massifs Central.(')
Dans la plupart de ces bals , l'entrée était gratuite.Les clients payaient en fonction des danses auxquelles ils participaient.Le mode de perception était fort simple simple.Les musiciens jouaient une partie de la danse , puis s'interrompaient pour permettre au patron , ou à un garçon de salle ,de réclamer aux couples le paiement : " Passons la monnaie , passons la monnaie !" .Aussitôt les danseurs sortaient de leurs poches les jetons qu' ils s'étaient préalablement procurés à la caisse.Leurs cavalières ne payaient pas.L'encaissement terminé , le patron invitait les musiciens à recommencer à jouer: "Allez roulez! ou Envoyer la musique! ". Et l'opération se renouvelait à chaque danse. Ce procédé laissait aux clients une grande liberté.Si l'ambiance du bal ne leur convenait pas , ils pouvaient le quitter sans regret.Dans les quartiers où les établissements étaient nombreux ,les danseurs ne se privaient pas de circuler de l'un à l'autre. La danse coûtait en moyenne 10 à 15 centimes ( 2 à 3 sous) avant 1914 , 20 à 25 centimes dans les années 1920 et 30 centimes dans les 1930. A Paris , ces pratiques ont cessé vers 1938-39. Dans certaines communes de Banlieue elles ont persisté pendant quelques années après la Seconde Guerre Mondiale. -------------------------- (') au XIX siècle , des propriétaires de grandes salles ont mis en circulation des types de jetons différents.Certaints étaient remis aux clients qui prenaient un abonnement les dispensant de payer à chaque danse.D'autres étaient délivrés , contre paiement , à l'entrée du bal et acceptés ensuite à l'intérieur en règlement des consommations. Source: M Lucien Lariche de Paris ( collectionneur ) avec mes remerciements |
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Nationale Cabinet des Médailles
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