1891 M. Brincard désire établir une grille à l’entrée de sa propriété à l’endroit de l’ancien magasin des pompes à incendie aujourd’hui sans emploi et qui est devenu un véritable dépôt d’ordures.

Le conseil après entente sur les modalités de payement autorise M. Brincard à démolir l’ancienne remise des pompes et de construire une grille (voir 1855).

La place de la Sablière (place Gambetta actuellement) sera entourée de tilleuls et le gymnase des pompiers sera, suivant le désir de la compagnie, placé au milieu de la ligne des arbres plantés le long du chemin du mur conduisant à la Sablière.
 

1892 Participation de la compagnie au concours de pompes à Deuil.

Sur la proposition de M. le Maire, le conseil décide de verser dans la caisse de la commune la somme de 517,33 F provenant de la démolition de l’ancienne maison des pompes par M. Brincard.
 

1893 Le 12 février, le conseil délibère sur la réorganisation des sapeurs-pompiers et désigne MM. Jorel et Gremoin, conseillers municipaux, pour faire partie de la commission chargée de se prononcer sur l’admission des sapeurs-pompiers.

Le 13 juillet, M. le Maire informe le conseil que la subdivision vient de se réorganiser ; qu’à ce propos, elle demande l’établissement de deux bouches d’incendie et le renouvellement partiel de l’habillement et de l’équipement.

M. le Maire demandera, si cela est possible, une subvention auprès des compagnies d’assurance pour l’établissement des bouches d’incendie.

Pour l’habillement et pour l’équipement, une allocation de M. le Préfet sur les fonds des amendes de police correctionnelle.

M. le Préfet a alloué une somme de 100 F prélevée sur les fonds des amendes correctionnelles. M. Leviez, conseiller, souscrit une somme de 100 F. Considérant que la facture d’habillement à payer est de 502,20 F, le conseil vote 302,20 F pour compléter les ressources nécessaires pour payer l’habillement.
 

1894 Le conseil municipal souhaite que les livraisons des fournitures qui sont payées par la commune au profit des pompiers soient déposées à la mairie dans le but d’en effectuer le contrôle.

De plus, le chef des pompiers devra dresser un inventaire du matériel et de l’habillement à chaque renouvellement quinquennal au moins. Celui-ci sera fait en présence du maire ou de son délégué.

Le matériel et l’habillement hors d’usage seront rendus à la mairie.

Suite à la défaillance de plusieurs articles du matériel d’incendie lors du dernier feu, une inspection minutieuse sera dès à présent effectuée de temps en temps par le maire ou son délégué assisté du chef des pompiers, afin d’écarter la responsabilité de la municipalité en cas d’incendie.

Enfin, après les efforts de dépenses effectuées par la mairie, le conseil municipal compte sur le dévouement et le zèle des pompiers pour l’accomplissement de leur périlleuse mission.

1895 Les pompiers se rendent à Sotteville-lès-Rouen en Seine-Maritime pour un festival de pompes, et à Saint-Leu le 16 juin.
 

1896 En décembre, le lieutenant de la compagnie des sapeurs-pompiers demande :

1° 1 petite lance pour pompe ;
2 manches de pelle ;
2 fourches américaines ;
2 crocs avec manche de 4 mètres ;
6 torches en résine ;
Renickelage des gourmettes d’épaules de la compagnie ;
2 ceintures.

2° Propose l’aliénation de la vieille pompe devenue inutile, le montant de cette vente serait affecté à l’acquisition d’un dévidoir.

Le conseil décide que le montant de la vente de la vieille pompe sera consacré à l’achat du matériel, mais ajourne sa décision quant à l’achat d’un dévidoir.
 

1897 Les pompiers se rendent à Bourges le 30 mai pour un festival de pompes.

Le lieutenant Censier sollicite auprès du conseil municipal une somme de 21 F pour acheter avec le secours de 100 F obtenu de l’assurance mutuelle, deux garnitures de tuyaux en caoutchouc en remplacement des tuyaux en cuir qui sont usés. Il demande également le remplacement de quelques vestes qui sont hors d’usage.

Le conseil vote la somme de 71 F dont 21 F pour les tuyaux et 50 F pour l’acquisition de vestes.

La note de la dépense faite par les pompiers lors de l’incendie du 14 juillet se monte pour fournitures de pain, viande, vin à 15 F.
 

1898 Réorganisation de la compagnie par la commune qui s’engage à compter du 1er janvier 1899 à subvenir aux dépenses suivantes et ce pendant 5 ans :

1° indemnité d’équipement et d’habillement des sapeurs-pompiers : 300 F ;
2° solde du tambour : 45 F ;
3° entretien des pompes à incendie : 100 F ;
4° allocation à la caisse de prévoyance des membres honoraires : 50 F ;
5° assurance des pompes contre les accidents : 37,50 F et l’autre moitié par la caisse des membres honoraires.
 

1899 Sur la demande du lieutenant des pompiers, le conseil décide :

1° de faire marquer les seaux de toile au nom de la commune ;
2° de faire l’achat de trois dolmans (vestes) pour les sous-officiers ;
3° de payer à M. Lamouche le prix de location du cheval qui a servi à transporter la pompe à Bouffémont lors de l’incendie du 21 mai dernier.
 

1900 M. Censier, lieutenant, demande l’établissement d’un gymnase devenu indispensable pour l’instruction des pompiers qui, par suite de leurs succès dans différents concours, ont été placés dans une division supérieure. 400 F sont proposés pour la concrétisation de ce projet.

 

LE  18
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