M. Goute, lieutenant, demande à ce que le premier dimanche de chaque mois, des essais de sirène soient faits à 14 heures et demande que le premier essai ait bien lieu le 1er mars. (Ces essais correspondraient avec la manœuvre mensuelle ; elles étaient interrompues pendant l’hiver et reprenaient de mars à novembre).

Le conseil accepte cette proposition et charge M. Goute de réglementer l’appel par la sirène, pour que les pompiers ne confondent pas avec les sirènes des communes voisines.

Le 28 octobre, le préfet autorise la commune de Domont à acheter une parcelle de terrain, rue Bergonié (Domont-Terrasse) pour y édifier un abri destiné au matériel à incendie. (L’achat du terrain sera remboursé à la commune par l’association syndical du lotissement Domont-Terrasse : 1 935 F). Cette remise se situait au rond-point de la rue Bergonié avec un dévidoir et des accessoires.

Le 2 août est organisé à Domont le concours régional de pompes à incendie. Le conseil municipal vote 3 000 F et le lieutenant Goute, conseiller municipal, est nommé directeur du concours et sera chargé de l’établissement du programme en accord avec la commission des fêtes.

Les corps des sapeurs-pompiers de Soisy-sous-Montmorency, Sarcelles, Montlignon, Villiers-le-Bel, Luzarches, Saint-Brice-sous-Forêt, Ezanville et Eaubonne y  participent.

PROGRAMME

(Le matin) :

Stratégie officiers :
Lieutenant Goute : 1er prix

Théorie sous-officiers :
Caporal-fourrier Baillet : 1er prix

Revue des Corps sur la place Gambetta.

(Le midi) :

Banquet officiel

(L’après-midi) :
Défilé des Corps avec leur matériel
dans les rues de Domont.

Place Gambetta : arrivée du défilé et manœuvre d’incendie.

Prix d’honneur pour la compagnie de Domont. (Chaque compagnie reçoit une prime de 100 F offerte par la ville de Domont).

La maison « la Centrale Incendie » poursuit par une démonstration d’extincteurs.

La journée se termine à la mairie pour la remise de récompenses.
 

1938 Lors de la séance du 29 décembre, le maire informe le conseil que suite à la délibération du 16 août 1903, l’effectif de la subdivision avait été porté à vingt-cinq hommes et que actuellement, cette subdivision étant complètement tombée, il est de toute urgence de la remonter sérieusement. Nous sommes encouragés par la préfecture et le Corps des sapeurs-pompiers. Le maire signale que cette situation est due à l’état de santé du lieutenant Goute qui est obligé de cesser ses fonctions. Cet officier recevra l’honorariat de son grade.

Un nouveau chef sera nommé prochainement et dorénavant tous les employés communaux seront pompiers. Déjà quelques-uns sont habillés et il ne reste à équiper que les nouveaux qui ont répondu immédiatement à l’appel. D’autre part, il faut réparer le moteur de l’auto-pompe et acheter le matériel qui manque encore.
 

1939 En janvier, le sous-lieutenant Victorin Rouzée, qui a déjà effectué des services au Corps de Domont et au Régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris est nommé chef du Corps des sapeurs-pompiers de Domont.

Le banquet des sapeurs-pompiers aura lieu le samedi 11 mars à la salle Figeac (café qui se trouvait à côté du passage à niveau de la gare de Domont) sous la présidence de M. le Sous-Préfet.

Le 15 avril est réorganisé la Société des membres honoraires du Corps des sapeurs-pompiers de Domont.

Son siège est à la mairie et la Société a pour objet de subvenir aux frais des fêtes et concours ayant pour but le perfectionnement et l’instruction du Corps. Elle est régie par la loi du 1er juillet 1901.

Président : Alfred Meslin
Vice-président : Robert Séguy
Secrétaire : Cadoux
Trésorier : Hosdz
Trésorier adjoint : Guillemain
Commissaires aux comptes : Estivin, Houbron
Sapeurs membres du Conseil d’administration : Guillemain, Leloir, Féret, Bourniquel.

M. le Maire est d’office président d’honneur de la Société.

En juin, suite à l’achat par la ville d’un camion-benne pour l’enlèvement des ordures ménagères, le conseil municipal décide que deux cantonniers passeront le permis de conduire, de façon à ce q’un conducteur soit toujours disponible pour la conduite soit du camion, soit de l’auto-pompe des sapeurs-pompiers.

M. Edouard Hatin, garagiste à Domont, est chargé de les instruire.

Le vendredi 14 juillet aura lieu la revue du Corps des sapeurs-pompiers et, le soir, la retraite aux flambeaux et le bal gratuit à la salle Figeac.

Le 7 août, le préfet approuve la réorganisation, pour une période de quinze ans, du Corps des sapeurs-pompiers de Domont avec un effectif de vingt-cinq hommes, cadres compris.

Suite à la déclaration de guerre, des sapeurs-pompiers sont mobilisés : Le Loir, Pierre Robert, Féret, Quintin et Lefèvre.

M. le sous-lieutenant Victorin Rouzée est nommé chef de la défense passive sur la commune.

Le 31 décembre, le lieutenant honoraire Alexandre Goute décède.

Le 27 décembre, la Société des membres honoraires décide d’allouer aux sapeurs-pompiers mobilisés en place de la Sainte-Barbe une somme de 30 F en plus de leur solde, ce qui représente pour chacun 150 F qui seront versés en deux fois (à Noël et au Jour de l’An).
 

1940 La guerre est là. Les troupes d’occupation utilisent, en juin-juillet, l’auto-pompe incendie pour le ravitaillement en eau de leurs hommes cantonnés à Domont. L’auto-pompe est détériorée. Une bielle coulée, la voiture ayant roulé les robinets de vidange d’huile ouverts et à marche trop accélérée. De plus l’outillage a disparu.

En décembre, M. le Maire rend compte au conseil que, sur l’avis du chef des pompiers, la location de l’extincteur à mousse Sicli, du poste de l’école Brossolette est devenue inutile du fait de l’achat de tuyaux neufs d’incendie. En conséquence,le contrat de location est suspendu et l’appareil est rendu à l’usine par M. Labille, garagiste.

La Société des membres honoraires décide d’allouer une prime de 100 F à la naissance d’un enfant se sapeur-pompier et une allocation de 250 F au décès d’un sapeur, allocation qui sera remise à sa veuve ou son ayant-droit.