1876 Le 25 juin, le conseil, considérant que la réorganisation régulière et permanente d’un service de secours en cas d’incendie est absolument nécessaire, a répondu aux vœux de la population et, par décret du 29 décembre 1875, délibère : « Il y a lieu de réorganiser immédiatement la subdivision de compagnie des sapeurs-pompiers de Domont avec un effectif de 14 à 25 hommes dont :

- 1 sous-lieutenant,
- 2 sergents,
- 4 caporaux,
- 1 tambour.

Cette compagnie de subdivision sera habillée et équipée en petite tenue et tenue de manœuvre.
La commune subviendra pendant une période minimum de cinq ans à compter de 1877 jusqu’à 1881 aux dépenses suivantes :

1° équipement des sapeurs-pompiers : 150 F ;
2° chauffage et éclairage du corps de garde : 24 F ;
3° loyer et entretien du corps de garde et du local où est remisée la pompe à incendie : 100 F ;
4° entretien de la pompe à incendie et de ses accessoires : 50 F ;
5° solde du tambour des sapeurs-pompiers : 90 F ;
Population : 1 618 habitants.

A cette époque, la commue possède tout le matériel : la pompe, les agrès, effets d’habillement et d’équipement, le tout en bon état et n’ayant que le besoin d’être entretenu. La compagnie se compose de vingt-cinq hommes bien disciplinés connaissant la manœuvre de la pompe et commandés par un officier très capable, M. Verrier (sous-lieutenant).

M. Louis Verrier, conseiller municipal et commandant des pompiers, et M. Lucien Gavignot conseiller municipal et ancien membre actif de la subdivision, sont désignés pour faire partie de la commission chargée de se prononcer sur l’admission des sapeurs-pompiers.

Les pompiers de Domont possèdent depuis plusieurs années une caisse dite des membres honoraires où sont centralisées toutes les cotisations de ses membres pour être employées à subvenir aux frais de fêtes et de concours ayant pour but le perfectionnement et l’instruction de la subdivision.

La municipalité donne une somme de 155 F pour l’achat du drapeau à la subdivision. (Ce drapeau est actuellement recherché par le centre de secours).

Les 11 et 12 août, la subdivision a combattu un incendie considérable sur la commune chez MM. Meunier et Picard ; elle a témoigné de sa bonne organisation et du parfait esprit de discipline qui anime tous les hommes.

Suite à ce sinistre, la Société des membres honoraires attribue à la subdivision une médaille pour le dévouement et l’abnégation dont les pompiers ont fait preuve.

La subdivision a participé le 28 mai au concours de pompes à incendie à Saint-Ouen (Seine) et le 2 juillet à Montmorency.
 

1879 M. Le Maire expose que la pompe à incendie aurait besoin d’être remplacée. Il s’est adressé aux diverses compagnies d’assurance qui assurent les immeubles à Domont, à l’effet d’obtenir d’elles des secours.
La Compagnie mutuelle de Seine-et-Oise a donné 500 F ; une autre compagnie : 50 F. Quelque généreuses que soient ces subventions, elles ne suffisent malheureusement pas à couvrir l’achat d’une pompe qui, avec ses accessoires, monterait à 1 120 F. D’un autre côté, la commune ne pourrait pas fournir immédiatement le complément.

Un membre fait observer que la caisse de prévoyance des sapeurs-pompiers possède des économies importantes et qu’elle pourrait avancer à la commune les fonds suffisants pour parfaire la différence. Cette avance serait remboursée par annuités de 100 F à inscrire chaque année au budget.

Le conseil après en avoir délibéré, considérant que l’acquisition d’une pompe est des plus urgentes pour la sécurité du pays décide qu’il sera fait l’achat d’une pompe à incendie avec ses accessoires au prix total de 1120F 
 

LE  18
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