1853 Le 1er mars 1853, le conseil municipal est réuni sous la présidence de M. Desfontaines, maire, en vertu de la circulaire de M. le Sous-Préfet de Seine-et-Oise, pour délibérer sur la formation en compagnie des subdivisions de sapeurs-pompiers. Le conseil, après avoir mûrement délibéré, considérant que le conseil municipal de Saint-Brice préfère être réuni à la compagnie des sapeurs-pompiers de Sarcelles que de Domont et Moisselles, émet le vœu que la compagnie des sapeurs-pompiers soit formée des subdivisions de Domont, Moisselles et Baillet.


Acquisition de casques et de ceintures de feu pour les pompiers.
 

1854 Les armes des sapeurs-pompiers sont données en réparation à l’arsenal puis récupérées.

1855 conseil municipal, en sa séance du 11 novembre, émet le vœu que le secours de 200 F alloué par M. le Préfet, pour équipement de sapeurs-pompiers, soit employé à acquitter la dépense suivante : « Construction d’une serre pour la pompe à incendie ». Pour sa part, la commune s’acquittera de cette dépense au moyen de fonds des amendes de police.

La serre est construite rue du Puits face à la rue de la Forêt (actuellement rue du Maréchal-Joffre, face à la rue de la République).

1856 Certains avantages allaient être consentis aux sapeurs-pompiers. Lors de ses délibérations du 12 août, le conseil décide qu’il y a lieu d’exonérer de la prestation en nature les hommes faisant partie de la subdivision des sapeurs-pompiers. (Les prestations en nature consistaient en travaux d’entretien et réparation des chemins.)

1858 Le dimanche 15 août, jour de l’Assomption et fête de l’empereur Napoléon III, un Te Deum solennel est chanté après la messe, à laquelle assistent officiellement le maire et l’adjoint en grande tenue, escortés de la compagnie des sapeurs-pompiers.

En 1851, une loi prévoit le versement d’indemnité aux pompiers blessés en service commandé ou à leurs ayants droits en cas de décès. C’est en 1858 que, pour la première fois, une indemnité de 100 F est versée à la subdivision (cette somme est insuffisante).

1859 Le jour de la Pentecôte et le jour de la fête du Sacré-Cœur, un Te Deum est chanté pour remercier Dieu des victoires remportées par les Français à Magenta et à Solférino. Les pompiers escortaient les processions.

Evolution dans l’habillement ; des vestes sont achetées pour remplacer les tuniques.

1860 Le 16 février, le nommé François Groseiller, habitant une petite hutte de terre sur le territoire de Domont, avait allumé un feu dans son poêle, et s’était endormi auprès. Au bout de quelque temps le feu prit à ses vêtements, et l’éveilla : ses cris attirèrent les secours mais il était trop tard : le corps carbonisé, il expirait en quelques heures dans d’atroces souffrances.

1863 La subdivision est composée de dix-neuf hommes. C’est au moyen de certains sacrifices faits par la commune, à leur avantage, qu’elle parvient à maintenir son service. (Il s’agit de membres volontaires extraits de la garde nationale.) Les fusils dont ils sont armés sont à pierre et à peu près hors d’état de service.

La pompe est visitée deux fois par an par un employé de la compagnie d’assurance contre l’incendie. Elle est toujours maintenue en bon état mais les ressources de la commune étant insuffisantes, le conseil municipal se déclare opposé à la création à la préfecture d’un poste d’inspecteur de pompiers.

Le 17 août, le conseil vote une somme de 50 F pour l’acquisition d’un drapeau.

 

LE 18
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