1867 Le 15 août, le conseil alloue 40 F pour l’achat d’un drapeau à la subdivision des sapeurs-pompiers.

Le 10 novembre, ce même conseil, sur la demande des pompiers, alloue une somme de 30 à 40 F pour l’achat d’un fanion.

(Il faut noter qu’une subdivision ne pouvait posséder un drapeau, mais seulement un fanion, le drapeau étant réservé aux compagnies.)

1868 Le conseil municipal s’ajourne en mai pour délibérer sur le changement de casques, changement déjà demandé le 15 août 1867 par le chef des pompiers (mise en service du modèle 1852). Ce n’est que le 26 octobre que le conseil municipal débloque les crédits (372,50 F) pour l’achat de nouveaux casques et de divers équipements.

Les anciens fusils à silex des sapeurs-pompiers sont échangés contre de nouveaux fusils rayés à percussion.

1869 Le 30 mai, une somme de 150 F est votée pour le renouvellement des vestes.

1870 Pendant la guerre de 1870 lors de l’invasion des Allemands à Paris, deux cent vingt-quatre fusils appartenant à la garde nationale et aux sapeurs-pompiers étaient à la mairie de Domont, rue de l’Eglise (actuellement la crêperie sise 14, rue Pasteur).

Le 14 septembre, un cultivateur domontois, Gervais Levasseur, fut chargé de transporter deux cents de ces fusils au dépôt d’artillerie de Saint-Denis. Risquant sa vie, il demandera et obtiendra une indemnité de 35 F. Il était accompagné des sapeurs Hubert Baumgardten et François Meunier.

Les vingt-quatre fusils restants furent cachés pour ne pas les laisser aux mains des Allemands.

Les sapeurs-pompiers interviennent à plusieurs occasions pour éteindre des incendies dus à l’imprudence des troupes d’occupation et à la malveillance.

1871 Budget voté pour les sapeurs-pompiers :

  50 F entretien de la pompe à incendie ;
150 F équipement ;
  70 F solde des tambours des sapeurs-pompiers.

1873 Protection sociale des sapeurs-pompiers.

Jusqu’alors, les pompiers ne sont pas assurés lors des interventions auxquelles ils participent. Un accident, et c’est la remise en cause sur divers points (travail, traites, etc.).

Le 6 août, M. le Maire propose au conseil un projet d’assurances collectives en cas d’accidents au profit de la compagnie des sapeurs-pompiers. Le taux de cotisation étant élevé et le versement à fonds perdus, le conseil décide de fixer une somme annuellement, somme qui sera capitalisée en rente de 3 %, les arrérages servant au paiement des pensions aux sapeurs-pompiers blessés pendant leur service.

M. le Maire est informé par une lettre, en date du 16 octobre 1873, de M. le Préfet de Seine-et-Oise par laquelle l’Etat réclame à la commune une somme de 79,79 F pour frais de réparation d’armes réintégrées dans les arsenaux ; que cette réclamation s’applique pour les armes des sapeurs-pompiers échangées en 1868 et non aux armes de la garde nationale cachées pendant l’occupation allemande. (Le budget de la commune n’étant pas élevé, cette demande est renvoyée à une autre session.)

1874 Le 10 août, le conseil remet une somme de 50 F à prendre sur les fonds libres de 1873, au sous-lieutenant Louis Verrier pour être versée dans la caisse des membres honoraires.

Le conseil vote 100 F affectés aux frais de jeux ou divertissements organisés à la fête patronale du 14 juillet : 25 F sont mis à la disposition de la fanfare communale et 75 F laissés à la disposition de la compagnie de sapeurs-pompiers pour être employés en prix offerts à ces deux sociétés.

La couverture du magasin de la pompe à incendie est réparée, avec la création d’une ventilation pour aérer le local.

Le conseil municipal autorise le sous-lieutenant Louis Verrier à acheter un habit d’officier pour les manœuvres, pour la somme de 40 F.

Le 8 novembre 1874, M. le Maire communique au conseil une dépêche de M. le Sous-Préfet de Pontoise par laquelle il a été mis en demeure de provoquer à nouveau (voir 1873) une solution définitive à l’affaire de réclamation faite par l’Etat à la commune d’une somme de 79,79 F pour les frais de réparation des armes des sapeurs-pompiers. (Le conseil refuse à l’unanimité.)

Le 16 novembre, le conseil municipal, après concertation avec le commandant de la subdivision, le sous-lieutenant Louis Verrier propose d’attribuer à dater du 1er janvier 1874 une indemnité annuelle et individuelle d’habillement de 12 F à chacun des sapeurs-pompiers inscrits sur les contrôles de la compagnie et ceci d’année en année.

Il est entendu qu’en raison de cette indemnité, les sapeurs-pompiers seront tenus :

1° de payer leurs prestations personnelles sans aucun remboursement ;
2° d’acheter à leurs frais les pantalons de service et d’ordonnance. 
 

LE  18
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