1954 Le 26 février, renouvellement de l’engagement de la commune de subvenir aux dépenses d’entretien des sapeurs-pompiers pendant une période de trente ans. L’effectif sera de vingt-cinq hommes, cadres compris.

Population : 4 153 habitants.
 

1955 En février, le lieutenant Rouzée est atteint par la limite d’âge. Aucun élément présent dans le Corps de sapeurs-pompiers ne peut assurer la direction de la compagnie. D’autre part, il y aurait intérêt à ce qu’un surveillant de travaux communaux soit désigné. M. le Maire est chargé d’entrer en contact avec un candidat éventuel susceptible de remplir les fonctions de sapeur-pompier responsable du Corps et de surveillant de travaux communaux.

Toujours en février, en raison des graves accidents constatés, les sapeurs-pompiers ne sont plus autorisés à tirer les feux d’artifice lors des fêtes.

Le premier secours Delahaye de 1910 est vendu à M. Léon Marchand, ferrailleur à Eaubonne, pour la somme de 15 000 F.
 

1956 M. le lieutenant Victorin Rouzée est nommé capitaine honoraire à compter du 6 janvier 1956.

M. André Choplin est nommé le 16 janvier, adjudant commandant le Corps des sapeurs-pompiers de Domont. Il assure les fonctions de chef d’équipe au service de la voirie.

Depuis 1951, il n’y a plus de réunion de la Société des membres honoraires. Le Conseil d’administration, en sommeil, est nettement inexistant. Il y a lieu de pourvoir à son remplacement et le vote donne les résultats suivants : 

Président d’honneur : M. Laloue, maire.
Président : Capitaine honoraire Victorin Rouzée.
Vice-présidents : M. Georges Pleiffer d’Osmont ;
   M. Maurice Cotty.
Secrétaire : M. Roger Garrau.
Trésorier : M. Paul Guillemain.
Trésorier adjoint : Caporal fourrier Robert Le Loir.
Membres : Adjudant Choplin, chef de Corps, Robert Brusset, René Bessac, René Baptiste, sergent René Rouzée, caporal Lucien Cieux, sergent Pierre Robert, sapeur Louis Quinton.
Commissaire aux comptes : M. Lucien Vuillet.

1951 : 18 incendies ou feux de cheminées ; 1 asphyxie.
1952 : 23 incendies ou feux de cheminées ; 1 asphyxie ; 5 opérations diverses.
1953 : incendies ou feux de cheminées ; 1 asphyxie ; 1 opération diverse.
1954 : 23 incendies ou feux de cheminées ; 3 asphyxies ; 4 opérations diverses.
1955 : 23 incendies ou feux de cheminées ; 2 asphyxies ; 2 opérations diverses.
1956 : 16 incendies ou feux de cheminées ; 1 asphyxie ; 2 opérations diverses.

Nombreuses sont les interventions pour des personnes asphyxiées par le mauvais fonctionnement de poêle à charbon. Les pompiers ont pu sauver plusieurs de ces personnes.

Depuis 1951, le Corps de Domont participe aux congrès annuels qui ont lieu dans différentes villes du département de Seine-et-Oise. Un fanion est acheté pour accompagner la délégation qui participe à ces manifestations.

La société des membres honoraires organise depuis 1953 une sortie annuelle afin de récompenser les sapeurs-pompiers pour leur dévouement.
 

1957 Dilemme au conseil municipal au sujet du paiement des heures de feu des sapeurs-pompiers. M. le Maire fait connaître qu’effectivement le paiement de ces heures présente un cumul avec la solde mensuelle. Il précise que le conseil municipal a exigé que le personnel communal ouvrier soit également sapeur-pompier bénévole, c’est-à-dire non professionnel. Il s’agit pour cette assemblée d’être aussi compréhensive que les précédentes. Il faut comprendre que les ouvriers domontois exercent en dehors de la commune et que le fait de posséder du personnel de défense contre le feu, sur place, représente un réel avantage ; que les sapeurs-pompiers sont utilisés aussi bien pour les fêtes que pour les défilés ; que le fait de courir au feu multiplie des risques supplémentaires et qu’il est normal qu’ils soient rétribués à leur juste valeur ; que le montant des vacations de feu et de manœuvre est déterminé par arrêté ministériel. Le statu-quo est adopté à l’unanimité.

Le nombre d’interventions est en progression : 11 incendies, 18 feux de cheminées, 2 asphyxies, 7 opérations diverses.

M. Laloue, maire, félicite les sapeurs-pompiers qui ont participé, dans les sous-sols des Ets Fossier, avenue Jean Jaurès, à l’extinction du feu dans des conditions rendues difficiles par une épaisse et abondante fumée, sachant que le Corps ne possède pas d’appareil respiratoire étudié pour ce genre d’intervention.
 

1958 Incendies : 4 ; feux de cheminées : 11 ; asphyxie : 1 ; opérations diverses : 4.

L’effort poursuivi par le conseil municipal a permis de doter le Corps des sapeurs-pompiers d’un appareil respiratoire (appareil pour travailler dans la fumée), de dix paires de bottes et de dix vestons de cuir de première qualité
 


 
RETOUR                          PAGE :2- 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12  - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20
HAUT