En février 1951, la commune avait mis en service un F.M. comportant une citerne de 600 litres. Ce véhicule était le premier sorti d’une série construite par la Sté Berliet. Il est évident qu’âgé de seize ans, ce véhicule n’était plus susceptible de rendre les services qu’on était en droit d’attendre (grosses réparations, moteur fatigué, capacité de tonne à eau trop restreinte, etc.), il faut pourvoir à son remplacement.

La Sté Berliet fait une offre et propose un FPT type GAK 19 avec tonne de 3 000 l d’eau. Il satisfait aux essais imposés et a reçu l’agrément de la sous-commission du matériel d’incendie de la commission supérieure de la protection civile. Il comporte un châssis auto-pompe Berliet, un équipement hydraulique avec pompe 60 m3 Berliet type P. 23. Son prix est de 72 701,50 F.

Les accessoires supplémentaires peuvent être fournis. Le capitaine Choplin, commandant le C.S.P. Eaubonne se propose pour déterminer, avec le chef du Corps de Domont ceux de ces derniers qui seraient indispensables. Cette dépense pourrait être de l’ordre de 2 000 F à 2 500 F. Totalité du projet accepté et mis en application le 20 octobre 1967.

69 interventions dont 14 incendies, 3 feux de cheminées, 1 accident de la route, 1 asphyxie, 50 opérations diverses.

Le 9 novembre un important incendie ravage les A.S.P. , route nationale 1 à Ezanville (Eaubonne, Villiers-le-Bel et Domont sont sur les lieux).
 

1968 Le 3 mars, en présence de M. André Rouzée, maire, du commandant Grenier, inspecteur départemental, et du capitaine Choplin, commandant du C.S.P. Eaubonne, est baptisé le FPT.

Comme le voulait la tradition, le véhicule est baptisé du prénom de la marraine, « Danièle », prénom de la fille de Mme Gracia, marraine des sapeurs-pompiers et marraine du F.M. « Yvonne ».

Un important incendie a lieu à la Mélassine à Domont le 21 août.

87 interventions soit : 15 incendies, 17 feux de cheminées, 5 asphyxies, 50 opérations diverses.

Population : 9 016 habitants.
 

1969 Le 25 janvier met fin aux fonctions de chef de Corps du sous-lieutenant Serge Colson qui démissionne.

Le sergent-chef Roger Bonnet est nommé le 6 mai 1969 pour le remplacer.

95 interventions dont 8 incendies, 6 feux de cheminées, 2 asphyxies, 79 opérations diverses.

Population : 10 216 habitants.
 

1970 La commune décide l’acquisition d’une ambulance pour le Corps des sapeurs-pompiers. Ce sera un J7 Peugeot de 1 400 kg au prix de 25 101 F.

163 interventions dont 7 incendies, 6 feux de cheminées, 11 accidents de la route, 139 opérations diverses.
 

1971 Janvier. Le véhicule de secours aux asphyxiés et blessés acheté par la commune avec une subvention départementale est mis en service.

Compte tenu de l’augmentation des sinistres pour l’assistance aux blessés et malades, le véhicule s’avère d’une importance primordiale.

Devant le nombre croissant d’interventions à la suite d’accidents survenus sur la RN 1, le conseil municipal décide l’acquisition d’une scie électrique alimentée par un groupe électrogène de 2 000 W sur lequel on peut également brancher des projecteurs.

23 février, violent incendie à la ferme de M. Lefol à Domont.

19 juin, c’est à Bouffémont, au château de la baronne Empain, que les pompiers se rendent pour y combattre un incendie.

Afin de parfaire leur formation, et suivant l’arrêté ministériel, tout sapeur-pompier doit être obligatoirement en possession du brevet de secouriste. Des cours sont donc dispensés à compter du 1er octobre.

Par décision de M. le Préfet du Val d’Oise, en vue de la réorganisation du service départemental d’incendie et de secours, à compter du 1er janvier 1972, le Corps des sapeurs-pompiers, sera dissous et transformé en centre de secours secondaire.

La totalité des dépenses, personnel, matériel, sera prise en charge par le département.

Le centre secondaire de Domont desservira les communes suivantes : Attainville, Baillet-en-France, Bouffémont, Domont, Moisselles, Montsoult et Villaine-sous-bois.

12 décembre : présentation de l’unité mobile départementale à la préfecture de Pontoise. Le Corps des sapeurs-pompiers de Domont est incorporé dans cette unité qui ne tarde pas à être mise à l’épreuve le 21 décembre suite à l’explosion de la tour d’Argenteuil qui provoque la mort de nombreux civils et de deux sapeurs-pompiers.

L’unité mobile départementale est une unité de renfort puissante, destinée à intervenir rapidement dans le cadre du département ou de la région pour des opérations dont l’ampleur justifie l’emploi de moyens importants, sans toutefois nécessiter le déclenchement du plan « Orsec ». Elle est formée par prélèvement sur les centres de secours du département des moyens en personnel et en matériel.

Importante augmentation du nombre des interventions : 513 dont 21 incendies, 3 feux de cheminés, 21 accidents de la route, 468 opérations diverses (y compris les assistances aux blessés et malades).
 

1972 Les sapeurs-pompiers communaux sont départementalisés le 1er janvier. L’effectif, de 21 descend à 16 hommes, une partie du personnel refusant cette départementalisation.

Les qualifications du personnel étaient les suivantes :
3 secouristes,
1 spécialiste réanimation,
5 conducteurs poids lourds.

Le 1er septembre, le docteur Pierre Duchaussoy est nommé médecin sous-lieutenant au centre de secours.

Le centre de secours est doté du matériel suivant :

- une station  fixe de radio pouvant transmettre avec l’ensemble des services d’incendie du Val d’Oise.
- une voiture de liaison radio (V.L.R.)
- un camion citerne moyen feu (C.C.M.F. , engin tout terrain pour les feux de forêt) qui remplace le fourgon mixte de 1951, muté dans un petit centre.
- une citerne remorquable de 1 000 litres pour le ravitaillement en eau des populations.

A partir du 18 juillet, de violents orages éclatent. Les sapeurs-pompiers de Domont et du département sont sur la brèche pendant plusieurs jours