1929 Le 6
juillet, M. le Maire donne connaissance d’une lettre de M. le
Préfet
de Seine-et-Oise relative à la création,
à Saint-Brice-sous-Forêt,
d’un centre régional de secours contre
l’incendie qui serait institué
notamment pour les communes qui pour des raisons d’ordre
financiers ou
des raisons de personnel, auraient un service insuffisant.
Tout en approuvant cette création, le conseil ne voit pas la nécessité pour la commune de souscrire à l’abonnement de ce service, celle-ci ayant déjà sa subdivision. D’autre part, le conseil charge M. le
Maire de pourvoir le lotissement
du nouveau Domont d’un extincteur sur roues en location (le
trajet avec
la pompe à bras demandant trop de temps).
1930 Renouvellement de la tenue des sapeurs-pompiers. C’est la Maison Giroult qui reçoit la commande d’un montant de 3 984,45 F. M. le Maire informe le conseil qu’une voiture ambulance automobile est remisée à l’hôpital de Gonesse pour être affectée au transport des malades, blessés ou victimes d’accidents pour lesquels l’urgence est manifeste. En cas d’indisponibilité
de cette voiture ambulance, c’est
l’ambulance de la préfecture de Versailles qui
sera utilisée.
(Imaginer le temps que pouvait demander
l’évacuation d’une victime
!).
1931 Population
de Domont : 3 572 habitants, dont 105 au fort.
1933 Le 16 juin.
Des démarches et des visites sont faites tant à
Courbevoie
qu’aux casernes de Château-Landon et de la
Nativité du Corps
des sapeurs-pompiers de Paris pour le choix d’un
matériel d’incendie
approprié aux besoins de la commune dont
l’étendue en construction
s’accroît constamment. M. le Maire est
chargé de se rendre
acquéreur d’un véhicule automobile dit
de premier secours
des sapeurs-pompiers de Paris mis en vente aux
enchères publiques
à la caserne de la Nativité de Paris. Le prix en
est de 22
000 F, y compris son équipement.
1934 En septembre,
MM. Héniquet et Vuillet sont chargés de se
renseigner en
vue de l’achat d’une échelle
développante et d’une sirène
d’alarme en cas de sinistre. Après
démarches, ils rendent
compte et proposent l’achat d’une sirène
électrique type
Omnium communal SIII A pour le prix de 2 590 F. Cet appareil,
posé
sur le toit de la mairie, aurait une portée de 4 km par
temps calme.
D’autre part, ils signalent l’utilité :
Dans la même période, le
baron Empain fait remettre
une somme de 5 000 F destinée à
l’amélioration du
service incendie.
1935 Essais de sirène. Le 3 mars 1935, les essais sont effectués et sujets à certaines remarques de la population. Il est constaté que si le son de cette sirène est nettement perçu dans les régions est et nord de la commune, il n’en est pas de même vers l’ouest et le sud. Néanmoins, les essais sont considérés comme satisfaisants pour le moment, quitte à surélever cette sirène si l’expérience confirme le bien-fondé des remarques faites. Par ailleurs, la fête donnée à l’occasion de ces essais, avec le concours des sapeurs-pompiers de Courbevoie qui firent une démonstration d’attaque d’incendie avec une échelle mécanique, a obtenu un vif succès et fut très appréciée par la population. Par la suite, les essais auront lieu le 1er de chaque mois. En décembre, M. Goute, lieutenant des sapeurs-pompiers, rencontre des difficultés pour recruter des sapeurs et à les faire assister aux manœuvres réglementaires en raison de la trop faible rétribution qui leur est allouée (30 F par homme et par an). De plus, il demande l’attribution de bottes car, lors des incendies, les sapeurs ont leurs chaussures personnelles détériorées. Les sapeurs auront leurs bottes. Quant à la rétribution, elle sera versée qu’autant que l’intéressé aura assisté à toutes les manœuvres réglementaires, sinon au prorata de ses présences.
|
|
RETOUR PAGE : 2- 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20 - |