1882 Novembre. Session ordinaire. Réorganisation des sapeurs-pompiers.

Le conseil municipal, considérant que la réorganisation régulière et permanente d’un service de secours en cas d’incendie est absolument nécessaire et répond aux vœux unanimes de la population ; que la commune jouit de tout le matériel : pompes, agrès, effets d’habillement et d’équipement qui sont nécessaires pour une subdivision de sapeurs-pompiers, délibère :

Il y a lieu de réorganiser la subdivision des sapeurs-pompiers de la commune de Domont. 


Nouvelle Mairie ( Aujourdhui bibliotèque La remise se trouve portail de gauche.
L’effectif de la subdivision sera de 14 à 25 hommes, et les cadres seront, conformément au décret du 29 décembre 1875, composés d’un sous-lieutenant, d’un sergent, de deux caporaux, d’un tambour ou clairon.

La commune subviendra pendant une période de cinq ans, qui commencera le 1er janvier 1883 pour se terminer le 31 décembre 1887, aux dépenses suivantes à l’aide de ses ressources ordinaires :

1. Indemnités équipement et habillement 300
2. Solde tambour   90
3. Entretien de la pompe   50
4. Allocation à la caisse de prévoyance dite des membres honoraires   50
5. Assurance pompiers contre accidents, pour la moitié, l’autre moitié 
    étant payée par la caisse des membres honoraires   37,50
6. Frais de registre, papiers, contrôle     5

En outre, la commune fournit le local nécessaire pour remiser les pompes et leurs accessoires.

Le conseil désigne MM. Verrier et Jorel, conseillers municipaux, pour faire partie de la commission chargée de se prononcer sur l’admission de sapeurs-pompiers.

Le même mois, dans sa session extraordinaire du 28 novembre 1882, à 7 heures du soir, le conseil municipal de la ville de Domont, dûment convoqué, s’est réuni à la mairie, lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de M. Brincart, maire.

Le conseil,

Vu les décrets du 14 janvier 1872 et du 29 décembre 1875 ;
Vu sa précédente délibération ;
Vu la note de M. le Sous-Préfet demandant qu’elle soit modifiée dans le sens que la commune s’engage à subvenir pendant cinq ans, décide :

Il y a lieu de réorganiser la subdivision des sapeurs-pompiers. La commune s’engage à subvenir pendant cinq ans à partir du 1er janvier 1883 aux dépenses énumérées à l’article 29 du décret du 29 décembre 1875.

Cette année, la population est de 1 523 habitants dont 171 au fort de Domont.
 

1883 Sur proposition d’un membre du conseil municipal, l’assemblée vote 50 F à titre de souscription pour l’établissement d’un gymnase pour les sapeurs-pompiers (projet réalisé en 1900).

Le gymnase sera établi sur la place dite de la Sablière (actuellement place Gambetta).

Les pompiers quittent l’ancien magasin qui est dans un piteux état et sont relogés dans les dépendances de la nouvelle mairie (place Sébastopol, aujourd’hui place Stalingrad).
 

1884 Le maire fait connaître au conseil que la compagnie des sapeurs-pompiers de Domont se propose d’organiser pour le 25 mai un grand concours de pompes à Domont qui concordera avec l’inauguration de la nouvelle mairie.

Le conseil donne son entière adhésion et vote une subvention de 100 F pour cette fête.

1885 Les pompiers de Domont participent aux concours de pompes à Saint-Brice-sous-Forêt le 17 mai, et à Beauvais le 14 juin.

Les sapeurs-pompiers commencent à abandonner la couleur verte héritée des équipages militaires qui jusqu’ici était celle de leurs matériels et des pompes. Ils adoptent le rouge qui est le signe distinctif des soldats du feu.
 

1887 Dans sa session de novembre le conseil municipal renouvelle l’engagement de la commune, avec les mêmes conditions, concernant la réorganisation de la subdivision des sapeurs-pompiers.

1888 En 1882, lors de la réorganisation de la subdivision des sapeurs-pompiers, ceux-ci contractaient un engagement de cinq ans, renouvelable. Ils demandent, lors de leur nouvel engagement, certaines améliorations à leur équipement. Huit vestes et six ceinturons seront achetés. Les casques seront réparés. La commune pourvoiera à l’entretien des deux pompes de manière à ce qu’elles soient toujours en bon état. Notamment, le nettoyage en sera fait par les soins et aux frais de la commune dès le lendemain d’un sinistre.

Le sous-lieutenant des sapeurs-pompiers demande au conseil que la commune lui accorde une veste de feu, un poignard d’officier et un casque de grande tenue.

Le conseil vote une somme de 50 F maximum pour l’achat de ces objets.
 

1889 La compagnie s’associe le 22 avril au concours de pompes à Ecouen-Ezanville et les 9 et 10 juin au concours de tir à Courbevoie.

 

LE  18
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