1919 Le 5 novembre, M. le Maire, après avoir rendu compte au conseil que la compagnie des sapeurs-pompiers étant de nouveau remise en fonction et ayant à sa tête le lieutenant Auguste Rouzée, invite l’assemblée à voter des remerciements aux sapeurs-pompiers volontaires qui bénévolement se sont fait un devoir de remplacer dans leurs fonctions leurs camarades sous les armes.

L’assemblée, avant de se séparer et ne pouvant oublier les services rendus pendant les hostilités par les sapeurs-pompiers volontaires, adresse à tous leurs plus sincères remerciements pour tous les services qu’ils ont rendus à la commune de Domont.

Dans la même séance, M. le Maire donne lecture au conseil d’une lettre du lieutenant Rouzée au sujet des honoraires dus par la commune de Domont pour les services rendus par quatre sapeurs-pompiers pendant les hostilités. L’indemnité est égale à 15 F. par année :
Sergent-fourrier Jolivot  (1916 à 1919) : 60 F.
Sergent Meunier (1917 à 1919) : 45 F.
Sapeur Alavoine (1916 à 1919) : 60 F.
Sapeur Goute (1918 et 1919) : 30 F.

Le conseil vote la somme de 195 F.
 

1920 M. le Maire rend compte au conseil que nos sapeurs-pompiers ne peuvent bénévolement faire usage de leurs effets civils pour se porter aux incendies et demande au conseil de leur acheter des vestes.

Le conseil vote l’achat de quinze vestes pour une somme de 1 551 F à la Maison Giroult.
 

1921 Le lieutenant Auguste Rouzée informe M. le Maire que le portique en bois qui est actuellement en place est impropre au service.

Il tente d’obtenir son remplacement par un nouveau portique métallique. Après avoir vu différents modèles, le conseil décide l’achat du portique de la Maison Peltier de Beaumont-sur-Oise. Il sera de deux étages et une façade avec escalier à palier desservant toute la hauteur pour le prix de 4 650 F.

En juillet de cette année, les sapeurs-pompiers et les soldats du fort de Domont ainsi que la population participent aux cérémonies d’inauguration du monument aux morts présidées par le maréchal Joffre.

M. le Maire donne connaissance au conseil que le vieux portique avait été mis en vente pour la somme de 100 F. Aucun acquéreur ne s’est présenté pour ce prix et seul, M. Goute qui est maçon l’a pris pour 80 F.

Mais une fois le portique démoli et vu l’état de vétusté complète, M. le Maire a pris avis de la commission des bâtiments pour le laisser à M. Goute après la démolition et renonce à en tirer partie pécuniairement. Le conseil approuve cette décision.
 

1922 Le conseil, sur la demande de nombreux habitants, serait très désireux qu’à l’avenir, une fois les cérémonies pour deuil terminées, c’est-à-dire après la remise des drapeaux à la mairie, il ne soit plus joué de clairon et de tambour. Même si la subdivision des sapeurs-pompiers doit accompagner d’autres subdivisions ou sociétés soit à la gare ou autre part, qu’elle le fasse en ordre si elle le désire mais sans jouer de clairon et de tambour. Le conseil charge le maire de faire savoir au lieutenant Rouzée la teneur de cette délibération.

La subdivision participe aux festivals de pompes à Villiers-le-Bel.

La société des membres honoraires verse une indemnité annuelle de 10 F au sapeur-tambour Léon Goute.
 

1923 La Maison Julien Thirion (ingénieur et constructeur de matériel incendie) présente au conseil municipal un contrat pour reprendre comme avant la guerre, les tournées d’entretien des pompes à incendie. Ce travail étant nécessaire pour assurer en tous temps le bon fonctionnement des pompes, il serait fait par des ouvriers spécialistes, une fois l’an, moyennant la somme de 29 F par an et par pompe, si le contrat est assuré pour une période de cinq ans. La dépense pour la commune serait donc de 58 F pour la pompe et le dévidoir sur chariot. Le conseil vote le projet du contrat d’entretien de la pompe et du dévidoir après l’avis du lieutenant des pompiers.

Reprise des concours de tir à la fête de juillet, qui avaient été interrompus pendant la guerre, les banquets de la Sainte-Barbe ayant recommencé en 1921.
 

1924 Réorganisation du Corps des sapeurs-pompiers. L’effectif comprendra 20 à 25 hommes, cadres compris.

Les pompiers se rendent en Loire-Atlantique pour participer au concours de pompes à Nantes.
 

1926 Sur la demande du maire, le conseil décide de faire repeindre le gymnase métallique des pompiers.
 

1927 Sur proposition de M. le Maire, le conseil décide la construction sur la place Gambetta, d’un bâtiment destiné à remiser les pompes à incendie et le matériel communal, la remise actuelle des pompes devant servir à l’agrandissement des locaux des services de la mairie devenus insuffisants.

Le 27 mars, M. Alexandre Goute, sapeur-pompier à Domont depuis 1898, est nommé sous-lieutenant commandant la subdivision.

Le conseil félicite le nouveau promu et décide qu’en raison des longs services déjà rendus aux sapeurs-pompiers par M. Goute, les frais de la tenue complète de cet officier seront supportés par la commune.

Sur la proposition de M. le Maire, le conseil décide l’achat de 300 mètres de tuyaux en toile au prix de 11 F le mètre.

Le 31 juillet, Domont organise un festival de pompes à incendie. M. Auguste Rouzée, maire, rend compte du programme définitif du concours. Il demande au conseil s’il est d’avis d’assister en Corps au concours et de réunir en un banquet officiel le conseil municipal, les membres du jury et les officiers et gradés de la subdivision de Domont. Le conseil approuve le banquet officiel et l’assistance en Corps au concours de pompes.

Le conseil vote une somme de 2 500 F pour l’achat d’objets d’art et des sommes à répartir entre les subdivisions primées (environ 100 F par subdivision).

Le premier de chaque mois, le tambour des sapeurs-pompiers sonnait le rappel pour la manœuvre. Il empruntait le trajet suivant : place de la Mairie, rue de la République, rue Pasteur, rue de l’Eglise, avenue Glandaz, rue Voltaire, rue Albert-Meunier, rue Alphonse-Provost et la rue de la Mairie jusqu’à la remise de la pompe. Les sapeurs-pompiers se rassemblaient devant la remise, prenaient leur pompe et de rendaient sur la place Gambetta. Ils effectuaient la manœuvre de la pompe et effectuaient des sauvetages en portique au moyen de l’échelle à crochets.

Population : 2 836 habitants dont 191 au fort.
 

 

LE  18
RETOUR                           PAGE :2- 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12  - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20
HAUT