LE FORT DE      

          DOMONT 

      chaudiere a

Histoire de Domont

LA MELASSINE 

 


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 Source:Annuaire municipal de 1986

 

RAPPORT DE CONSERVATION RESTAURATION 2012

 

 

banniere visible salle du conseil municipal

 

Hotel de ville de Domont

 

Rue de la Mairie 95330

 

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DOMONT 

Après la dernière glaciation, 5000 ans avant J.C., les Montmorenciens (campigniens forestiers), venant de l 'est, par la vallé de l'oise, s'installent sur les hauteurs de Domont pour exploiter la forêt. Cette civilisation Montmorencienne constitue notre premier peuplement.
Elle laisse des vestiges aux Vinciennes, à la Croix Blanche et à la Chancellerie.

Des millénaires s'écoulent avant qu'une tribu gauloise, les Rémolléens, occupe le vallon du château de la Chasse et marque de son empreinte le n°1 de la rue Alphonse Provost par une pierre tombale. Au moyen-âge, les immenses étendues forestières locales deviennent la propriété des seigneurs de Montmorency, premiers barons chrétiens de France. Domont n'est encore qu'un lieu-dit qui appartient au seigneur Landri. Trois hypothèses subsistent quant à l'hypothèse de nom : d'abord le "Dos du Mont", ensuite Dal Mund "la porte de la vallée", enfin Dool Monte "la montagne de la pierre sacrée". En 1908, il fait une donation aux Bénédictins de l'ordre de Cluny. Les moines défrichent le site actuel du presbytère et fondent un Prieuré. Autour de la communauté religieuse, un village de bûcherons se développe.
Cette année là, Domont entre dans l'histoire.

 

Les habitants de Domont vont vivre les siècles de la période médiévale dans un cadre uniquement agricole. Les coteaux de Domont bordés par la forêt se couvrent de vigne et à leurs pieds, la plaine de France fertile pourvoie en céréales la capitale. Les deux premiers siècles sont magnifiques, les suivants sont terribles, la guerre et les épidémies épuisent la région.

Entre temps, les chevaliers de Villiers sont devenus les seigneurs de Domont. Deux d'entre eux vont particulièrement marquer l'histoire de France. Jean de Villiers participe en 1203 à la prise de Constantinople, lors de la quatrième croisade. Pierre de Villiers, compagnon d'arme de Du Guesclin, sert deux rois de France, Jean Le Bon et Charles V, aux plus hautes charges du pays. Il achète, en 1364, le domaine de l'Isle Adam et fonde une des plus illustres familles de France : les Villiers Adam. Leurs successeurs, les Billy, périssent sur le champ de bataille d'Azincourt au service du roi fou, Charles VI. De la fin du Moyen-Age au siècle des lumières, deux familles, les Champluisant et les Gallarbois, sont les maîtres de la seigneurie de Domont et de Manine. En achetant les seigneuries de Cepoy, ils prolongent au sud, de Piscop à Pigale, en passant par le pré de Génichalote, les limites de la paroisse de Domont. Grâce à son exposition au nord et à la belle forêt qui l'entoure, les épidémies sévissent peu sur les habitants. Les guerres de religion, puis la fronde, qui dévastent les villages voisins épargnent son territoire. 

 

Après avoir enchanté l'Europe avec son opéra biblique "Jephté", Pignolet de Monteclair s'éteint à Domont en 1737. La vigne fait place peu à peu aux arbres fruitiers. Madame de Sévigné élève à la postérité la cerise de Montmorency qu'elle déguste sur le bord du chemin qui relie Domont à Andilly. Madame de la Massais prend possession de Domont en 1771 : c'est une femme d'esprit, son salon à Paris fait le bonheur des philosophes. Madame de Genlis qui le fréquente assidûment séjourne à Domont à la belle saison. Les élèves de Jussieu, sur les traces de Rousseau, herborisent près du château de la Chasse ; Bosc et Manon Roland sont en admiration devant la flore de la région.

 

Au seuil de la révolution, les Domontois rédigent déjà leurs cahiers de doléances. Les dégâts causés par le gibier y voisinent avec l'impôt le plus détesté, "la taille". Les vieilles familles domontoises (Tiphaine, Meslin, Collet, Richard, Mauduit, etc.) élisent en 1790 leur premier Maire, Jean-Pierre Dccorde. La révolution se radicalise et un étrange curé, Tache, veut transformer l'église, laissée à l'abandon, en temple de raison. Les Domontois le chassent après thermidor et font acte de solidarité pour restaurer l'édifice. Dans la forêt, les girondins proscrits, sous la conduite de Bosc, se terrent près du château de la Chasse. L'un d'entre eux, La Reveillière Lepeaux, dirige la France sous le Directoire et devient Domontois en 1811. David d'Angers épouse sa petite fille et s'installe à son tour dans la commune. 

 

En 1850 Domont compte 936 habitants. Tous les ans au printemps, les herboristes sur les traces de Bosc se répandent dans la commune. Ils empruntent le chemin de la flore qui part de l'auberge de la croix Blanche à l'auberge du Bouquet de la Vallée en passant par le Trou du Tonnerre. Des écoles entières, professeurs en tête, parcourent la forêt en tous sens à la recherche de quelques plantes inconnues.

 

Ces années-là, la majorité de la population masculine travaille le bois comme bûcherons, cercliers et treillageurs. La plupart des femmes sont brodeuses, dentellières et passementières. On note à cette époque le début de la culture des légumes exercée par une main d'oeuvre les "trimardeurs". L'hiver, ils vivent dans les bois, cueillant des cèpes, coupant des branches. L'été, ils font la culture des petits pois et la moisson. L'annuaire de Seine et Oise de l'année 1868 décrit la commune ainsi : "Domont 1152 habitants, poste de Moisselles, commerce de bois et de graineterie, pépinière, broderie et passementerie".

La guerre éclate avec la Prusse en 1870. Le 16 septembre, les Uhlans pénètrent dans Domont. Le siège de Paris commence et l'ennemi utilise notre village comme camp retranché. L'occupation se poursuit pendant un an.

 

Lorsque la paix est retrouvée, l'armée française choisit à Domont la plus haute butte pour édifier un "fort de première classe". Les pierres de Champeaux servent de matériaux et deux jeunes officiers, Delanne et Joffre, promus à un bel avenir, dirigent les travaux. En 1878, la tourelle cuirassée domine au sud la capitale entière et couvre au nord une partie immense de la plaine de France. Lors de la grande guerre, le canon tonne sur les troupes allemandes et Dubout orne d'une fresque le mess des officiers.

 

Avec l'arrivée du chemin de fer à l'aube du deuxième millénaire, l'activité économique se développe d'une façon intensive. La brique de Domont est créée en 1895. L'exposition universelle de 1890 lui donne un essor exceptionnelle et les briqueteries se multiplient dans la plaine. Les poires font la richesse des petits cultivateurs. La William, la Doyenne de Comice et la poire de Curé sont expédiées vers l'Angleterre par la coopérative fruitière. L'industrie agricole se transforme, monsieur Moutardier, surnommé "bat-blé", est le dernier homme à battre le blé au fléau, dans une grange, rue d'Ombreval.

 

A la veille de la guerre de 1914, Domont est un lieu de villégiature. A l'écart de la route des Flandres et en bordure de la belle forêt de Montmorency, les châteaux, les grands parcs et les somptueuses villas s'espacent autour de l'église. Le Baron Brincard réside au château de Domont et le général Delanne à la Chancellerie.

 

L'ancienne propriété de la famille des De Bussy à Ombreval, le château de la Prieuré du juriste Glandaz, et le pavillon du château de Longpré, propriété de Monsieur Laguionie, directeur du Printemps, témoignent de ce passé.
La tribune locale du 7 juillet 1917 écrit : "Notre jolie commune ne s'aperçoit point de la guerre : grâce à nos prairies ombragées de pommiers et de poiriers comme les pâturages normands, nous avons du foin en abondance et du lait exquis, on fait des confitures que c'en est une bénédiction".
Et pourtant la commune, comme toutes celles de France, paye un lourd tribut sur les champs de bataille. En 1921, le maréchal Joffre, inaugure un monument en l'honneur de ses enfants disparus. Tandis qu'Eugène Houdry invente le craquage catalytique et fait ainsi bondir la qualité de l'essence, son village descend de la colline pour gagner la plaine et la route de Calais. En 1931, Domont compte 3 572 habitants. Le village est devenu une agglomération.

 

La guerre frappe à nouveau. En 1940, notre commune est une fois de plus occupée. En septembre 1943, plusieurs Domontois sont conduits à Drancy et disparaissent à jamais dans les camps de concentration. Près de la Belle Rachée où s'est installée la Kommandantur, le jeune Robert Meunier tombe sous les balles allemandes avec ses compagnons de la Résistance. Le premier char américain pénètre dans la ville le 30 août 1944 et délivre enfin Domont. Les épreuves rencontrées et la joie retrouvée cimentent le vieux et le nouveau Domont à la libération. Les années d'après-guerre accentuent la poussée urbaine. En 1960, Domont compte 5 000 habitants, puis 11 000 en 1975 et plus de 15 000 en 1997. La commune devient une ville-centre dont le dynamisme et l'attraction s'étendent sur les villages avoisinants. Malgré l'évolution trop rapide de leur environnement, les Domontois ont su conserver, grâce à leur sagesse, leur qualité de vie. Celle-là même qui fit venir les Bénédictins de Cluny, pour faire un lieu-dit notre ville, il y a 900 ans en 1998.

 

 


Domont   en 1098 ou 1099

Landri de Domont est témoin d’une donation à l’abbaye de Saint-Martin des Champs, de Pontoise : le nom de Domont apparaît pour la première fois dans un document  écrit .  Voir reproduction de cette carte dans Promenades dans Domont, hier, aujourd’hui, par Gilberte Hein, Jean Lecuir, Victor Porcher, publié par Connaître Domont aux Editions du Valhermeil, 1994, Voir Domont, Histoire d’un village d’Ile de France, F. et J. Bousquet, Domont, 1975 (épuisé). 

 


 

Domont en 1609

La fille de Michel Quidort a été blessée par un loup et est morte de la rage.  

 


 

 Domont en 1790 

Création du « conseil général de la commune », premier conseil municipal.

 


 

 Domont 30 Janvier 1791

A l’issue de la messe paroissiale, en présence du corps municipal et de toute la commune de Domont, M. Philippe-Julien Sandrié, curé de Domont, et son vicaire, M. Fuzellier, prêtent serment de fidélité à la nation, à la loi et au roi, à la Constitution, « du moins sur tout ce qui ne porte pas atteinte ni à la religion de Jésus-Christ, ni à la saine  doctrine de son Eglise ». 
Mais la municipalité leur demande un serment sans réserve : le curé, seul, prête un serment sans restriction, le 1er mai suivant et le vicaire maintient sa réserve. Puis, le curé lui-même se rétracte le 15 mai. L’un et l’autre deviennent donc des « prêtres réfractaires » au serment demandé par l’autorité civile. 

 


Domont en 1785

Les 600 habitants logent tous dans des maisons tassées dans le village au-dessus de l'église. Aucune construction

sur les pentes cultivées en dessous du village, ni dans les marécages. Seuls, un moulin à vent , sur la hauteur qui remonte vers Moisselles, et le gibet, au lieu-dit " La Justice " (approximativement place Raspail aujourd'hui) ; ils figurent tous deux sur la carte établie en 17851. Seule maison dans la plaine, en limite de Piscop, à Pontcelles, une auberge sert de relais aux chevaux des diligences et des convois qui empruntent la route royale numéro un, vers Beauvais et Calais. Le centre administratif est Ecouen.

 


 

 

Domont en 1799

l Les onze Domontois du « Tableau des Conscrits de première classe pour l’an IX », tous âgés de 20 ans, sont respectivement manouvriers (5), marchands de vaches (2), charretiers (2), charron (1). 
… Domont   en 1800.

25 messidor an VIII, Fête de la Concorde et de la Liberté : défilé et rassemblement devant l’arbre de la liberté, place du Friche (de la République)

La garde nationale de Domont est réorganisée. Son encadrement a été élu : Charles Tiphaine, capitaine ; Pierre Renault, Lieutenant ; François bombard et M.J. Tiphaine, sous-lieutenants ; Michel Papillon, Jean Féret, Nicolas Bizet, Jacques Frouard, sergents ; Charles Renault, Pierre Roger, Adrien Le Blond, Pierre Simon, Baptiste Jaclin, Jean-Baptiste Beaumont, Honoré-Félix Guiard, Etienne Marié, caporaux. Le maire de la commune est Jacques-Jean Renault. 

 


 

Domont le 4 avril 1801

Madame Drouet, veuve la Massais, ex-noble du département de la Seine-et-Oise, est rayée de la liste des émigrés. Elle avait acheté les droits seigneuriaux sur Domont en 1771, tout en résidant à Paris. Elle était partie à l’étranger pour fuir la Révolution. Elle revient donc avec Bonaparte, premier consul, et l’Empire. 

 


 

Domont   en 1810.

Journée de charrois et de corvées, pour réparer la route impériale de Paris à Beauvais. 

 


 

Le 2 février 1821

 

Le curé, Monsieur Vannier, arrivé à Domont en 1813, quitte ses fonctions et est remplacé, après une vacance de neuf mois. Il avait eu des difficultés parce qu’il exigeait, comme à Paris, que l’on paie le tarif avant l’exécution du service religieux pour les mariages, baptêmes et enterrements.

 


 

Domont en 1830

Suite à la Révolution qui a institué la monarchie constitutionnelle de Louis-Philippe, la commune doit avoir toujours « dix à vingt fusils en bon état pour servir à l’armement d’un poste ou d’une patrouille ». 

 


 

 Domont en 1830

- 25 juillet : Jacques François Fosse, propriétaire, nommé membre du conseil municipal en remplacement de Théodore Maître appelé aux fonctions d’adjoint de la Commune, prête serment : « Je jure fidélité au roi, obéissance à la Charte constitutionnelle et aux lois du royaume » et est installé dans ses fonctions. Le lendemain, 26 juillet 1830, le roi Charles X publiait les ordonnances sur la presse qui vont entraîner la Révolution de 1830 ! 


 

Domont en 1840 .

La commune ne dispose pas de mairie, l’école est trop petite et le curé est mal logé. L’achat d’une seule maison permettrait-elle de résoudre ces trois problèmes ? Avis très partagés. 

 


 

 

Domont en 1849

La municipalité se préoccupe de l’aménagement et de l’élargissement des chemins. Elle crée un poste de cantonnier, dévolu à Charles Hongre, « trente-trois ans, sachant lire et écrire, lequel recevra quarante trois francs par mois. Il pourra lui être accordé un congé de un mois pendant le temps de la moisson » ; Au même conseil du juin 1849, sont fixées les dimensions et les réserves des quatorze chemins de la commune. Par exemple, sur le chemin partant du Friche (actuellement place de la République) à la Sablière (devenue place Gambetta), une sente de deux mètres est réservée de toute construction. 

 


 

Domont   en 1850.

Création d’une école de fille. 

 


 

Domont   en 1850.

- 2 février : le conseil municipal décide d’aménager la Place du Friche, aujourd’hui place de la République, en abattant les arbres existants, en faisant une rue au pourtour et en replantant des ormes et les acacias. 
… Domont   en 1860.

- 20 mai : à la suite d’une pétition des habitants pour avoir une sage-femme dans la commune, la commune envisage une indemnité de logement et de chauffage. 

 


 

 Domont   en 1860.

René Guérin est renouvelé dans sa fonction de maire par le pouvoir impérial. Louis-Côme Lesage, adjoint et les autres conseillers prêtent serment de fidélité à l’empereur Napoléon III.  

 

 


 

 Domont en 1899

 

Le maire est Ernest Brincard, petit-fils d'un soldat de l'Empire devenu baron, fils d'un industriel de Pontoise, lui-mème juriste et diplomate. Il est propriétaire du chateau qui abrite aujourd'hui des logements sociaux, au 2 rue de la Mairie, et du parc ou  l'on construira quartiers des Cèdres et des Essarts, dans les années soixante. Conseiller général, déja maire de 1876 à 1892, il est redevenu maire de Domont en 1896, à la place d'Albert Glandaz.Député conservateur depuis 1889, il vient de perdre son siège

 


 

Domont en 1869

L'église qui a été considérablement agrandie, on décide de construire un mur de pierre et non de briques. M. Bonnet, entrepreneur à Napoléon-Saint-Leu, M. Carrier, entrepreneur à Persan, M. Leblond, platrier à Saint-Brice, ont dégradés les chemins communaux en les empruntant pour leurs charrois , ils sont donc taxés

 


 

Domont en 1849

 Domont a pour maire Jean-Joseph Contat-Desfontaines, propriétaire du Chateau de la Chancellerie. Choisi par le sous-commissaire du gouvernement de Pontoise parmi les douze conseillers municipaux Ã©lus le 7 mai 1848, il restera maire jusqu'en 1858.

 

 


 

 Domont   en 1850.

- 2 février : le conseil municipal décide d’aménager la Place du Friche, aujourd’hui place de la République, en abattant les arbres existants, en faisant une rue au pourtour et en replantant des ormes et les acacias. 

 


 

 Domont   en 1860.

- 20 mai : à la suite d’une pétition des habitants pour avoir une sage-femme dans la commune, la commune envisage une indemnité de logement et de chauffage. 

 


 

Domont  en 1870.

- 1er mai : l’instituteur appartenant à une congrégation religieuse, Monsieur Dorémus, prend sa retraite après avoir exercé 23 ans et assuré le secrétariat de mairie. Il sera remplacé par un instituteur laïque. 

 


 

Domont   en 1870.

Pendant le siège de Paris par l’armée prussienne, les 4 conseillers municipaux présents ; constatent que « les trois quarts au moins des habitants ont quitté le pays ». Il est impossible de payer la contribution de guerre : « parmi les émigrés, se trouvent tous les plus forts contribuables, de sorte que la population actuelle de la commune ne se compose plus que d’ouvriers sans travail et des indigents ». 

 

 


 

11 juin 1871

Le conseil municipal crée un chantier communal de réfection des routes :

 

« Considérant que les seules ressources de la commune sont le commerce de fruits et de bois et que, par suite des incidents de la guerre, ce commerce et les travaux dans les bois ont été complètement paralysés, le conseil municipal, désirant donner aux ouvriers sans travail les moyens d’existence indispensables, fait extraire au compte de la commune par 20 ouvriers les plus nécessiteux environ 1000 mètres de cailloux d’une valeur de 3.000 francs. Les ouvriers sont acquittés au moyen de bons, d’où il résulte qu’un grand crédit est ouvert chez tous les commerçants et la commune ne possède aucune ressource au budget pour faire face à ces dépenses.

 

Le Conseil est d’avis que le meilleur emploi à faire des sacrifices de la commune serait l’exécution de travaux de construction d’une partie du chemin de la Boue qui est d’une grande utilité pour les travaux des champs et qui donne accès sur la route départementale n°1 de Beauvais à Paris, dont les frais de terrassement seulement s’élèveraient à une somme de 700 francs, laquelle somme serait votée au chapitre additionnel de 1871.

 

Considérant que la commune est grevée de sommes importantes pour la reconstruction de l’église, pour la continuation et l’entretien des chemins vicinaux ainsi que pour l’entretien des rues et des chemins ruraux, le conseil émet le vÅ“u que M. Le Maire veuille bien s’adresser à M. le Ministre de l’Intérieur pour lui demander un secours qui puisse lui permettre de faire les travaux nécessaires au dit chemin de la Boue » (actuellement avenue Jean Jaurès). 

 

 


 

Domont   en 1880.

- février : la ville refuse d’entretenir la tombe des soldats  allemands de 1870-71, tombe qui existe toujours au cimetière de Domont.

 

- 16 mai : accord pour que la Compagnie Générale des Eaux pose des conduites sous les voies communales permettant des abonnements particuliers à l’eau courante. En échange, elle créera deux bornes-fontaines et deux bouches de nettoyage, donnant chacune gratuitement 1000 litres d’eau par jour pendant six mois de mai à novembre pour ces dernières. Elles seront ouvertes deux fois par semaine aux jours et heures indiquées par l’autorité municipale. Lorsque les abonnements faits à Domont dépasseront 6.000 francs, la Compagnie établira gratuitement deux autres  bornes-fontaines et deux autres bouches de nettoyage au même débit. L’eau prise en cas d’incendie sera donnée gratuitement. 

 

 


 

 Domont   en 1880

Un nouveau presbytère sera construit, place de l’Eglise.  

 


 

 Domont   en 1890.

La commune paie la visite du médecin aux indigents : 2 francs de jour et 5 francs de nuit. 

 


 

Domont Février 1891 

Réfection du lavoir du Brésillon1 à Blémur : on projette de le couvrir en tuiles. 

 


 

 

Domont  en 1899.

Le maire est Ernest Brincard, petit-fils d’un soldat de l’Empire devenu baron, fils d’un industriel de Pontoise, lui-même juriste et diplomate. Il est propriétaire du château qui abrite aujourd’hui des logements sociaux, au 2 rue de la Mairie, et du parc où l’on construira quartiers des Cèdres et des Essarts, dans les années soixante. Conseiller général, déjà maire de 1876 à 1892, il est redevenu maire de Domont en 1896, à la place d’Albert Glandaz. Député conservateur depuis 1889, il vient de perdre son siège.

 

l Le directeur de l’école est Monsieur Nagel, aidé de Messieurs Routtier et Charles et, pour l’école des filles, Madame Laloue, dont le fils sera maire de 1947 à 1967. Monsieur Nagel écrit cette année-là une présentation de Domont destiné à l’Exposition Universelle de 1900. Cette monographie, datée du 1er septembre 1899 a été éditée par les soins de Connaître Domont sous le titre Domont à la Belle Epoque2

 

l Monsieur Laguionie, « marchand de soieries » arrivé à Domont en 1897, met au point son projet de construction du château de Longpré. Membre du Bureau de Bienfaisance, il fera employer de nombreuses jeunes filles domontoises aux grands magasins du Printemps, dont il deviendra directeur. Plusieurs fois agrandi, son château sera transformé en une clinique qui existe toujours. 
 

 

l - Le Conseil vote la révision du Plan d’alignement. Le précédent datait de 1862 : ce document existe encore en mairie, mais mériterait une restauration, si on veut pouvoir le conserver pour les générations futures. 
l - Remplacement des buses du fossé qui longe la cour de la gare, réparation de la Sente de la Gare en « établissant au milieu, à peu de frais, un passage en briquetons et en escarbilles ». 
l - Emprunt pour financer l’agrandissement du cimetière.

 

- avril : les héritiers Glandaz intentent un procès à la commune de Domont pour se voir reconnaître la propriété dans les bois des chemins ruraux « route des fonds », « route du faîte » et « route du pont d’Enghien ».

 

 

 

Domont en 1919 ...

 

Le Conseil décide d'élever un Monument commemoratif " en hommage a tous nos glorieux soldats et en particulier
aux Enfants de Domont Morts pour la Patrie ", et charge du choix de la souscription un comité composé du Conseiller Général Brincard,du général en retraite Delanne, de MM. Laguionie, Provost, Glandaz, Labrousse, de Monsieur le Curé, de MM. Leroeil, Bizet, Héral, industriels, et Derville;, propriétaire, de plusieurs conseillers municipaux, et de monsieur Nagel, ancien instituteur.

 

 


 

Domont en 1900

 

 En février : pétition au hameau de la Gare, car la Compagnie général des eaux refuse de prolonger la canalisation d'eau pour l'alimenter. On décide d'étudier une

 

alimentation par le trop-plein des sources communales, notamment celle de la Fontaine de la Boue.

 

 En mai:

 

 Albert Glandaz n'est élu maire qu'au troisième tour ; aux deux premiers tours, il était à égalité avec Ernest Brincard 6 voix à 6. Le conseil municipal est
alors composé de deux propriétaires, de quatre cultivateurs, de 4 rentiers, d'un employé, d'un fruitier et d'un médecin

 

 

 

  Document :association , 2 allée du Cheval Gris, 95330 DOMONT. 

 Informations extraites des Archives de la commune et du département ou présentes dans la mémoire collective des anciens domontois.

 

Remerciements à M Antoine Da Sylva

pour la préparation des documents et de ses recherches .

Bibliographie Promenade dans Domont, Hier , Aujourd 'hui

Gilberte Herlin - Jean Lecuir- Victor Porcher

Edition du valhermeil

Domont, Histoire d' un village d' ile de France Francois et Jacque Bousquet - Ovrage édité avec le concours de la municipalité de Domont

Imprimerie Gaborieau d' Aubusson

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Domont 95330

Val d'Oise

 LES LAVOIRS  ET  FONTAINES A DOMONT  

Nos anciens ont gardé  le souvenir où Domont n'était qu'un village où l'on  trouvait pour la vie de tous les jours fontaines et lavoirs lieux de rencontre

et de travail pour la  vie rurale de l'époque. j'évoque ce passé non par nostalgie mais pour garder en mémoire la vie de l'époque pour les générations à

venir. 

 

 Documents plan sur les lavoires de Domont 

 François vuillemet  

 

 
       




Source:

Archive Municipale 

Domont, Histoire d' un village d' ile de France  de  Francois et Jacque Bousquet - Ouvrage édité avec le concours de la municipalité de Domont  
Imprimerie Gaborieau d' Aubusson

Promenade  dans Domont hier, aujourdh'hui 
Editions Valmermeil

Cartes postales collection privée 

L'histoire des forts ( vue aérienne ) du Val d'Oise trouve son origine à la fin des hostilités qui opposèrent la France à la Prusse au cours des années 1870. A l'issue de cette guerre, la mise en place d'un programme de fortification d'envergure apparaissait indispensable afin d'assurer à la fois l'intégrité nationale et le soutien des armées en campagne. Tandis que la frontière continentale de la France se couvait d'un vaste système de place, PARIS tirant les leçons de ce conflit s'entourait dans ces années-là d'une ceinture fortifiée de conception collossale. Cette entreprise à fait date dans la mémoire des officiers du génie, cependant elle a été réalisée au milieu d'un silence extraordinaire

 

Le siège de Paris en 1870 avait démontré que le tracé bastionné de la capitale était dépassé tout comme les forts de 1840 qui construits sous l'impulsion de THIERS (fort dit de première ceinture tel Aubervilliers, la Briche ou Montrouge ) étaient situés trop près de la cuvette Parisienne. En effet les Prussiens placés sur les hauteurs avaient utilisé lors du pilonnage de la capitale une nouvelle artillerie rayée tirant à plus de huit kilomètres.

 

Pour exemple, à la veille de l'armistice du 28 janvier1871 Paris reçut 32000 obus (du 20 au 26 janvier) dont 4000 sur le seul fort de la Briche à Saint Denis et ce depuis des batteries Prussiennes situées sur les hauteurs de Stains. Dès 1972 une nécessaire réforme globale de la défense et par la suite des fortifications de Paris fut menée par les officiers du ministère de la guerre.

  

Des auteurs civils comme VIOLLET le DUC ou militaires tel le général SERE de RIVIERE tirèrent dès la fin des combats des conclusions utiles des 2 sièges de Paris par les armées Prussiennes et Versaillaises (1871)

  

Les forts de la deuxième ceinture conserveront par ailleurs la dénomination Ouvrages Séré de Rivière et cet ensemble prendra la dénomination de camp retranché de Paris. C'est donc selon les conclusions du mémoire de Viollet le Duc que la construction des ouvrages situés sur les hauteurs cernant la capitale fut décidée par une loi spéciale votée le 27 mars 1874. Reprenant les principes du marquis de Montalemebert (systèmes des forts détachés, fortifications perpendiculaires ou polygonales), la commission des fortifications présidée par le géneral Frossard et par des géneraux d'artillerie adopta le système polygonal et arrêta les caractéristiques des divers ouvrages.

 

On dénombrera alors pour la région parisienne la construction de 8 forts en première urgence et 7 forts en seconde urgence, le reste du territoire se couvrant également de sites fortifiés de même conception. Il fut donc décidé d'occuper les hauteurs d'Ecouen, de Cormeilles de Sannois et de Montmorency au nord ; celles qui séparait les vallées de la Marne et de la Seine à l'est, enfin celles qui encadraient Versailles à l'est et au sud est. Organisés en trois groupements géographiques, ces forts sont placés de 8 à 17 kilomètres de l'enceinte Parisienne et sont distants entre eux de 2 à 7 kilomètres ce qui leur permet de se couvrir mutuellement en cas d'attaque.

 

Quasiment invisible aux yeux de l'ennemi, ces fortifications ont été conçues de manière à ne laisser aucune maçonnerie en vue et la terre était massivement employée de façon à protéger les bâtiments. On tirait là les enseignements du conflit de 1870 où les forts de la première ceinture avaient constitués des cibles faciles à cause des casernements visibles au dessus du tracé bastionné des remparts. ( abreuvoir Plan de la chaudière - Machinerie - Le fort  - Vue 2- Vue3 - Vue4 - Vue5 - Vue6 -) 

 

LE FORT DE DOMONT Le 17 mai 1874 un détachement de troupes est installé à l'emplacement du futur fort : le plateau de la croix blanche. Cette butte haute de 180 mètres a été choisie, pour y implanter un des plus puissant fort du camp retranché de Paris : Le fort de DOMONT Celui-ci est donc situé sur le quatrième sommet de l'ancienne Seine et Oise (Val d'oise et Yvelines réunis) après les collines de Versailles , de Neuilly en Vexin d'artries et enfin la forêt de Carnelle.

 

Le fort de DOMONT est dit de" première classe" car on distingue deux sortes de fort : ceux dont la date de construction correspond à 1874 et 1875, on les appelle "fort à cavalier " et ceux dont la construction débute en 1876 appelés fort à "massif central". La construction du fort démarre le 14 juillet 1874 et les pierres des champeaux commencent à affluer sur le site le 16 juillet 1874. De plus la présence d'une briqueterie à l'emplacement même du fort fut grandement exploitée lors des travaux. Il faut noter également qu'on aménagea spécialement entre 1873 et 1875 une voie ferrée étroite depuis la gare de Montmorency, extension spéciale du train dénommé le Refoulons ce qui permit d'acheminer les matériaux de construction des trois forts du plateau (forts de Montlignon, Domont et Montmorency)

 

Le role du fort de Domont et de la batterie de Blémur était d'interdire la voie ferré de Beaumont tout en surveillant la plaine de France. La construction de la batterie avait été décidé car le tracé polygonal du fort de Domont ne permettait pas de couvrir complétement la vallée existante entre Domont et Ecouen.

 

La construction fut notamment entreprise avec plus de 600 prisonniers de droit commun requisitionnés pour l'occasion et encadrés par des professionnels. Les travaux furent dirigés par le commandant du Génie DECOUX qui avait sous ses ordres le capitaine Delanne et un certain Lieutenant JOFFRE. L'adjudicataire des travaux de construction du fort de Domont, mais également de ceux de Montlignon et de Montmorency était Monsieur GEORGES EUGENE FERNANDON VILLETEL entrepreneur demeurant à Montmorency.  Il faut noter que la construction du fort de Domont ne fut pas du gout de tous notamment des propriétaires des terrains expropriés, mais également des habitants du village de DOMONT qui devenait de fait une cible toute désignée. De plus du fait de la présence d'ouvriers un peu spéciaux sur le site, il se crée une gendarmerie dès le 15 septembre 1874. Les travaux du fort s'achèveront 4 ans plus tard le 21 décembre 1878. Le site achevé occupe donc une surface totale de près de 12 hectares et peut acceuillir une garnison de 1175 et plus de 70 pièces d'artilleries diverses. Ce fort à cavalier est pourvu de deux façades, deux flancs et d'une gorge, l'ensemble flanqué d'une caponnière double, deux simples et une de gorge

L'armement des caponnières était constitué d'un canon revolver Hotchkiss à cinq tubes tournant modèle 1879, de calibre 40 pouvant assurer une cadence de tir de trente coups à la minute. cet armement sera complété par des canons dit "douze culasse qui tiraient des obus chargé à la poudre noire plus particulièrement destiné à la destruction d'éventuels travaux de franchissement du fossé. A l'intérieur du fort se trouve sept casemates à tirs courbe, qui permettaient la mise en place de "mortier" permettant par la trajectoire oblique des projectiles d'assurer une défense efficace des abords immédiat du fort. Plusieurs observatoires et un telegraphe optique complétaient le dispositif de surveillance des environs et la communication entre les forteresses. Le fort était accessible via la route dite stratégique, spécialement réalisée pour assurer le ravitaillement par l'arrière. 

Le fort est en date du 20 décembre 1884 pourvu d'une tourelle cuirassée inspirée du modèle Allemand SHUMANN GRUSON mise au point par le commandant MOUGIN (1841-1916) Cette tourelle construite par la firme CHATILLON et COMMENTRY à SAINT CHAMOND était équipée de deux canons de 155 mm (long de Bange) Elle fut réalisée en 25 exemplaires à l'échelle nationale. D'un poids total de 166 tonnes équipée en ordre de marche et de 6 mètres de diamètre elle était constituée de 5 voussoirs en fonte de 26 à 56 centimètres d'épaisseur et d'une calotte 

L'ensemble de ce cuirassement repose sur 14 poutres verticales solidaires d'une plate forme tournant sur des galets en fonte dure. En rotation la majorité du poids de la tourelle était soulagé par un piston hydraulique contenu dans le pivot central. La mise à feu était électrique, et automatique grace à l'utilisation d'une "circulaire de bguidage" sorte de grand rail gradué en degré et disposant d'un curseur mobile permettant de déclencher le tir en fonction d'un angle de visée .Le mouvement de rotation était lui assuré par un moteur à vapeur (fourni par la societé Hermann Lachapelle) ou le cas echéant par un treuil de manoeuvre situé à l'étage inférieur. Ainsi il faut noter que ces forts n'etaient rien d'autre que de gigantesques places d'artilleries Mole de résistance, en tenant les hauteurs dominant la cuvette Parisienne, on apporterait aux forces de manoeuvre la possibilité de livrer bataille dans un champs clos. Pourvu de pièces de campagne de 95 et de 120 avec des portées de 6000 à 9000 mêtres on disposait ces dernières sur le cavalier, très haute butte comportant des emplacements pour les pièces d'artilleries, séparées par des traverses-abris. 

Un grand tunnel desservant les divers postes de tirs, les déplacements des canons et des servants se faisaient en toute sécurité, ceux ci étant protégés dans cette gaine de circulation. L'importante masse de terre retiré des fossés avait été réutilisée pour recouvrir les bâtiments et ne laissait apparaitre aucune maçonnerie au nord. Les soldats étaient cantonnés au coeur de la caserne dans des chambrées pouvant acceuillir 56 hommes de troupe dans des conditions de confort très spartiates. Deux magasins à poudre d'une contenance de 90 tonnes chacun permettaient d'assurer le ravitaillement en poudre noire des diverses pièces d'artillerie et les systèmes de monte-charges amélioré en 1901 permettaient des manoeuvres rapides des diverses pièces en fonctions de l'éventuelle avance ennemie. Un journal de siège relatant les exercices effectués au sein du fort nous indique qu'il ne fallait que 15 minutes à la garnison pour être opérationnelle entre le signal d'alerte et la mise en batterie des canons.

 la veille de la première guerre, le commandement du fort de Domont mais également des places de Montmorency et de Montligon était assuré par le capitaine de frégate Eckenfelder. Malgré des chiffres impressionnants caractérisant les capacités du fort, lors du conflit de 14-18, la garnison du site n'excéda jamais 300 hommes et le fort ne comportait alors que 16 canons sur les remparts et 12 dans ces caponnières Toutefois même si il ne fut pas un lieu de combat, le fort de Domont fut semble t'il la seule place forte à tirer sur l'armée allemande en 1914. En effet, les 3 et 4 septembre 1914 l'extrême avance des troupes de reconnaissance Prussienne se situait à la sortie sud de Luzarches près du château de champlatreux à 10 kilomètres de DOMONT. Ce sont entre autre les guetteurs du fort qui confirmeront le 4 septembre 1914 que l'armée allemande déviait sa marche en direction de Meaux et tentait de contourner la capitale. 

En date du 12 septembre *voir article  le fort Ecouen confirmera la retraite des 1ere 2eme et 3eme armées allemandes, ce mouvement de repli s'accentuant sur la gauche et le centre du fort. On retrouvera également dans les archives la trace d'escarmouche avec des dirigeables Allemands, les Zeppelins qui survolèrent DOMONT et d'autres forts de la région à plusieurs reprises.(21 mars 1915) A l'issue de la guerre, on admis le fait que les forts de cette époque étaient déja dépassés depuis longtemps par la puissance des nouveaux explosifs. En effet dès 1986, des essais réalisés avec de la mélinite avait démontré les effets devastateurs de ce puissant explosif sur les revêtements de terre et de maçonnerie. Des essais menés sur le fort de la Malmaison avaient ainsi provoqué de graves dégâts dans les voutes et les murs de soutenement et même une épaisseur de terre de 10 mètres ne suffisait à contrer l'effet torpille de ce nouveau type d'obus. On reconnaitra néammoins bien plus tard l'action dissuasive de ces fortifications qui influa sur la stratégie de l'état major Allemand lors de l'offensive de 1914. 

Pendant l'entre deux guerres, le fort ne reçu plus guère de troupe à l'exception de garnison d'anamites 'soldats vietnamiens ou encore quelques unités d'artilleries. Une batterie anti aérienne sera mise en place dans les années 30 et il faudra attendre 1932 pour que le fort soit électrifié avec alimentation par le réseau civil. Domont sert principalement à l'instruction des jeunes recrues effectuant leur service national. Le dessinateur DUBOUT sera l'un deux et laissera des fresques sur les murs du pavillon des officiers. En 1940 Domont n'échappera pas a régler et sera occupé par les unités de la werhmach, armée de terre Allemande comme les autres forts de la région. Des baterries anti-aériennes y seront implantées et les occupants démonteront à cette occasion les canons de 155 de la tourelle cuirassée. Ce n'est que le 26 aout 1944 que le fort sera repris sous l'impulsion des FFi de Deuil. Toutefois, les allemands en évacuant la forteresse feront sauter leur stock de munitions provoquant la destruction d'une bonne partie de la caserne réduisant quasiment le batiment d'origine de moitié. Cette destruction fera disparaitre les fours à pains de la caserne et ensevelira les citernes d'eaux potables du fort sous des tonnes de gravats. En effet il faut noter que le fort était conçu pour vivre en état de siège pendant environ trois mois et un dispositif complexe de drainage des eaux pluviales assurait le remplissage des cuves. 

Démilitarisé en 47, les postes et télécommunications utilisèrent le fort de Domont dans les années 50 comme laboratoire afin d'étudier les couches ionisées de l'atmosphère, principalement sur la propagation des communications radio téléphonique à longue distance, le site étant placé en altitude. Le fort est alors habité par 3 ou 4 familles. La construction intégré dans le massif forestier de Montmorency deviendra naturellement propriété du ministère de l'agriculture, et sera confié en gestion à l'office national des forêts dès la création de ce dernier en 1964. Le site abritera alors jusqu'en 1994 une societé industrielle qui utilisera les locaux de la caserne comme laboratoire d'essais sur la radiographie de matériaux . Actuellement le fort accueil diverses activités et l'association au travers de visites commentées et d'animations diverses s'attache à restaurer dans la mesure de ses moyens le site et certains élements caractéristiques (tourelle cuirassé-Caponnières) Patrimoine encore méconnu, Domont se distingue d'autres forteresses par sa taille impressionnante et sa tourelle de 155 mais également par une architecture encore proche de celle d'origine. De plus, il représente en région parisienne un ensemble cohérent et instructif sur la défense de la capitale 

Evoquons pour finir les autres forts de la région nord. Les plus proches MONTMORENCY actuellement occupé par l'armée de l'air. Il avait pour role d'interdire les voies ferrés de l' Isle Adam et Beaumont mais il était également censé empêcher une attaque sur la gorge des forts de Montligon et Domont. MONTLIGNON appartenant au ministère de l'intérieur et qui abrite le centre national de tir. Il avait été mis en place afin d'interdire les voies ferrées de l'Isle Adam et Pontoise en croisant ses tirs avec Cormeilles Ces deux forts sont du type à cavalier et ont coûtés respectivement 2.2 et 2;4 millions de francs-or de l'époque. Un peu plus loin se trouve le fort d'ECOUEN aujourd'hui proprieté du ministère de la culture. De taille plus modeste le fort d'Ecouen est un fort dit à massif central (pas de grande butte d'artillerie) et a été classé monument historique en 1991. Son rôle était de verrouiller les voies ferrés de Beaumont et de Creil. Citons dans le même temps la redoute de la butte pinson destinée à fermer en arrière l'intervalle entre les forts d'ECOUEN et de Stains. Pour finir, Citons le fort de CORMEILLES qui avait pour mission de fermer la presqu'ile d'Argenteuil, de contrôler les débouchés des forêts de Saint Germain en laye et de Montmorency. Il interdisait aussi 4 voies ferrées allant de Paris à Poissy, Conflans Saint Honorine Pontoise et l'Isle Adam. D'une conception identique à celui de Domont (cavalier) le fort de Cormeille a couté lors de sa construction 3.3 millions de francs-or et est devenu depuis peu proprieté de l'agence des espaces verts.

 Source : D'après  un texte "Les compagnons du Fort " 

Documents photos et mise en page François vuillemet 

Voir article : La bataille de la Marne : « Petite victoire ou grand fiasco ? »  2015 film tourné au fort de Domont l Astragal Une C45 Motobécane 

Mention Légales

 Liens documents sur le fort 

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