(5) Archives mairie
de Domont. Série J. Dossier
Somville. |
(6) ADVO : 6 U 10.
Registre du commerce. Albert Quinet
naît le 14 octobre 1878 et son frère le 25 avril
1905, à
Lodelinsart en Belgique. |
(7)
Publiée dans La Tribune du 6 janvier 1934,
p 5. Devient une SARL le 4 décembre 1934. Elle cesse le 1er
octobre
1943. |
(8) Terme ancien et régional.
Assemblage d’un volume, à
peu près déterminé, de menues branches. |
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Le 8 mars 1924, Somville et Cie
reçoit le récépissé de sa
demande. Aux Archives
départementales, le dossier est incomplet, aucune
correspondance
préfectorale ni autorisation n’y figurant.
M. Hubert
Somville et ses nouveaux
associés cessent l’activité
briquetière en 1928 (5)
pour se tourner vers la vente.
Désireux de se retirer
de la société, M. Georges Tessier cherche un
remplaçant
qui rachète les parts qu’il détenait.
MM. Albert et Maurice
Quinet (6) prennent le relais. La nouvelle
société est enregistrée
le 2 janvier 1934 chez Me René Pettré (7). M.
Somville apporte
50 000 F, Albert Quinet 47 500 F et Maurice Quinet 2 500 F. Ils forment
une société anonyme à
responsabilité limitée
au capital de 100 000 F.
Le 13
août 1944, des avions
anglais bombardent la voie ferrée à Domont. Les
bombes tombées
à proximité de l’immeuble de la
société occasionnent
des dégâts. |
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M.Joseph Somville (1) , père
de Hubert Somville (2) , avec
des employés.
( Coll.part.)
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En 1946, l’heure de la retraite
arrivée, Hubert Somville se retire à Morgny
(Eure), où…
il remet en service une petite briqueterie « ancestrale
» abandonnée.
Il découvre la cuisson « au bois ». Dans
un four carré
(4x4 environ) constitué d’épais murs en
brique, on empilait
environ 50 000 briques « vertes » (à
cuire) en les espaçant
et en les croisant. Les fagots de bois appelés «
bourrées
» (8) étaient placés à
l’aide de longues perches
dans les galeries sous la sole du four qui était munie de
nombreuses
ouvertures. On brûlait environ 3 000 bourrées
pendant trois
jours et trois nuits sans discontinuer pour cuire le chargement de
brique.
La pénurie de fagots et le manque de personnel pour les
confectionner
se faisant déjà sentir à
l’époque, obligèrent
Hubert Somville (mon père) à reprendre la cuisson
traditionnelle
en « four de plaine » qu’il avait
réalisé à
Domont : un lit de briques posées à chant, un lit
de poussier
et ainsi de suite. Après le démarrage du feu, on
montait
trois à quatre « tas » (9) par jour
selon la vitesse
du feu. Les côtés étaient «
plaqués »
avec de la boue, 3-4 cm, à la main. Ses deux fils ont
pratiqué
et se souviendront… Ils choisiront une autre profession. |
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