DOMONT 
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(1) ADVO : 7 M 166. Le plan révèle que trois briquetiers sont installés de part et d’autre de la voie ferrée.
3 P 298. Case 33, section B, n°26, lieu-dit la Justice, sur Ezanville. Ernest Brieussel y a fait de la brique déjà en 1881. En 1886, elle passe dans les mains de Léopold Bellanger.
(2) Les plans sont certifiés conformes le 28 juin 1882 par M. Lesage, adjoint au maire de Domont.
(3) ADVO : 9 M 734.3
Au recensement de 1896 à Montmorency, il est entrepreneur-briquetier. Il a épousé Maria Monchy.
Archives de la mairie de Domont. Série 1 G 3. Matrice cadastrale, n°26. Par Victor Henri Bimont, construction nouvelle d’une briqueterie en 1881, au lieu-dit le Village. Ensuite elle passe à Honoré Bimont. M. Denis Arnaud Tétard lui aurait succédé.
  M. Ernest Florent Brieussel (1), briquetier, possède déjà une installation à Domont, désire l’étendre sur un terrain séparé par la route de celle qu’il exploite. Cette nouvelle exploitation se fera de la même manière que celle que je possède avec un four construit sur ledit terrain de la contenance de 80 000 briques. Sa demande a été reçue le 27 mai 1882 à la préfecture. Pourquoi n’a-t-il pas transporté la terre ? Il n’y avait que le chemin d’intérêt commun n° 114 à traverser. Cela lui aurait évité des frais de construction d’un nouveau four qui, d’après le plan, n’était en rien moderne et était appuyé à un hangar.
           Cette demande soulève un tollé de la part des exploitants agricoles et fruitiers proches et provoque le déplacement de la commission d’hygiène, qui se rend sur les lieux le 27 octobre 1882.

           Prévenus par le maire, les vingt et un opposants sont présents. Tous avancent comme motif : la distance et le terrain planté en arbres fruitiers ou nuisant aux fruits et à la récolte.
           Les oppositions sont de deux genres :
           1. Celles qui sont fondées sur les dangers que l’on court dans le voisinage de la briqueterie proche ;
           2. Celles qui sont faites par les gens qui n’ont à craindre aucun dommage, n’ayant pas de propriété exposée.

           Sur le plan de masse de juin 1882 (2), la briqueterie de M. Bimont (3) est signalée dans un rayon de 200 à 500 m à l’ouest de la grande fabrique Brieussel, au sud-est la briqueterie Clerget. De l’autre côté de la route de Calais à Paris existent deux autres établissements du même genre qui ne sont pas identifiés. Cette industrie est exploitée partout dans le pays.
          Les plaignants s’opposent à l’établissement de la nouvelle briqueterie Brieussel, parce qu’il en existe déjà beaucoup et que ces fabriques nuisent aux arbres. On leur répond qu’il aurait fallu déjà s’opposer aux précédentes, ce n’est pas un petit four qui endommagera les récoltes plus que ne l’ont fait les autres, dont le travail est dix fois plus considérable. Les voisins les plus proches, MM. Baldé, Roethisberger et Glandaz, ne figurent pas parmi les protestataires.
             Les vents dominants ne poussent pas les fumées et les gaz en direction des opposants. Les réclamations ne sont pas fondées et il n’y a pas lieu de refuser l’autorisation.
             Malgré ce vent de fronde, M. Brieussel a donc pu établir un four sur cette pièce de terre. L’assurance nous en est donnée par le plan que fournit M. Delignat, briquetier, qui s’installe en 1883. Il est inscrit sur la parcelle : Briqueterie Brieussel récemment autorisée.

            Le sous-préfet de Pontoise avait avalisé les plans le 25 décembre 1882
 

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