DOMONT 
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(1) ADVO : 7 M 166.
ADVO : 732 W 1. D’après le registre du commerce : Gaston, Edmond et Fernand étaient associés à la gare de Domont.
(2) En réalité la Plaine-des-Fossettes. Comme l’indiquent les plans datés du 1er septembre 1893.
 Le 17 août 1893, les frères Censier (1) écrivent :

Nous avons l’intention d’établir une fabrique de briques près de la gare de Domont au lieu-dit les Fossettes (2). Ayant besoin d’une certaine quantité de briques cuites pour l’installation d’un four annulaire avec cheminée pour cuire nos produits, nous venons vous demander M. le Maire, de vouloir bien nous accorder la permission de cuire [dans] un four seulement en plein air courant octobre qui ne pourra à cette époque causer aucun dégât. Nous espérons, M. le Maire, que vous nous accorderez cette faveur qui est accordée à tout briquetier en cette époque.
       Dès le 20 août 1893, le maire demande au sous-préfet si, même pour cuire temporairement en octobre, ils doivent obtenir une autorisation ?
       A cette question posée au préfet de savoir s’il est nécessaire de détenir une autorisation pour un four temporaire, Versailles répond, le 25 août, que les briqueteries temporaires ou permanentes sont soumises à l’autorisation préalable.
       Le 1er septembre 1893, les frères Censier écrivent au préfet qu’ils sollicitent l’autorisation de construire une briqueterie avec four et cheminée, au lieu-dit la Plaine des Fossettes, section A, nos 2P 115 et 126. Le plan de masse situe cette fabrique près de la voie ferrée et de la route Calais-Paris, auxquelles elle n’a pas accès.
 

Plan du four Hoffman aux extrémités arrondies de Louis Francoisb Cencier au lieu-dit la plaine des Fossettes certifié conforme le 1 septembre 1893.                                                              ( plan ADVO)
       L’enquête s’effectue du 6 au 15 septembre 1893 sans qu’aucune requête ou observation ne soit déposée. Dans la foulée, le 19, le maire donne son autorisation et, le 30 octobre 1893, le conseil d’hygiène accepte aux conditions ordinaires.
       A Versailles, le 10 novembre 1893, l’Autorité militaire ne voit aucun inconvénient à ce que Louis François Censier puisse construire son four.
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