DOMONT 
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(1) ADVO : 7 M 166.
Archives de la mairie de Domont. Série F 7. M. Jean Fayaud aurait été associé à M. Eugène Pleutin.
(2) Entrepreneur de travaux publics. Il est né le 20 décembre 1873, à Groslay et décédé le 16 janvier 1925.
(3) ADVO : 9 M 501.2. Ses deux enfants étant morts, elle lèguera le domaine des Vinciennes aux Orphelins d’Auteuil.
(4) ADVO : 6 U 11, n° 895.
       Le 1er août 1897, M. Jean Fayaud (1), entrepreneur de travaux publics, demeurant à Saint-Denis, sollicite la permission d’établir aux Vinciennes dans sa propriété, une briqueterie avec un four système Hoffmann, dit annulaire, non fumivore.
       Après affichage, l’enquête est ouverte du 8 au 15 août 1897. M. Borel, adjoint au maire, peut dès le 16 donner un avis favorable, car la briqueterie se trouve à une distance suffisante des habitations pour ne pas nuire à la santé publique.
       L’Autorité militaire, représentée par le général Guillon, ne voit pas d’inconvénient à cette installation, mais M. Fayaud devra effectuer une demande spéciale de défrichement auprès du service des Forêts soumise à la procédure des travaux mixtes. La forêt est un couvert idéal pour une troupe, l’ennemi s’approchant d’un bois peut subir des pertes majeures s’il est surpris, d’où un déboisement conditionnel. Ce point est si important à cette période que, le 2 septembre, le sous-préfet en informe M. Fayaud.
       Le 5 septembre, M. Jean Fayaud lui répond que la parcelle a été défrichée par le vendeur, M. Barbot, qui avait été autorisé à y établir une briqueterie aujourd’hui démolie. M. Jean Fayaud désire que l’on hâte son autorisation, car il voudrait pouvoir construire son four avant l’hiver. Aucune réclamation n’a été formulée à la date du 20 octobre 1897 et, le  29 octobre, le sous-préfet délivre un arrêté.
 Plan de l'installation daté du 1 août 1897 .                    ( Plan ADVO )
       Sur le plan, le four Hoffmann a une longueur de 27 m et une largeur de 8 m. La cheminée, d’une hauteur de 30 m, est placée au centre mais accolée au four. Trois halettes, de 44 m, 31 m et 28 m, entourent celui-ci.
       M. Léon Bancel (2) a épousé Jeanne Anne Marie Fayaud, née à Saint-Brice en 1877, fille de Jean Fayaud. Il reprit l’activité de son beau-père (3).
       Cette entreprise continue son activité sous la dénomination de S.E.P.H. (Société d’Exploitation des Procédés Hidoux, brevetés en France et à l’étranger). En 1949, le liquidateur, Me Gayout, notaire à Montmorency, a fait apport à titre de fusion à la Société des céramiques françaises, par actes passés pardevant lui, de 1 200 parts à M. Maxime Lefèbvre et de 300 à M. Georges Beinex (4).
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