(*) M. Alain
Somville, fils d’Hubert Somville, a eu la
délicatesse de bien vouloir me rencontrer et
m’offrir des documents
très intéressants. Je le remercie très
sincèrement
de son aimable attention |
(1) Je remercie M.
Vinicio Montagner de m’avoir très
aimablement ouvert ses archives et permis de trouver de
précieuses
informations. Il a racheté le fonds de M. Hubert Somville. |
2) ADVO : 9 M 501.2
Hubert Somville est
né à Rueil en 1887
et a épousé Jeanne Cosnier. |
(3) ADVO : 7 m 166. |
(4) Du gaulois marga
ou plutôt de son diminutif
margila : marne, d’où vient en vieux
français marle, marlière
: marne, marnière. |
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M. Joseph Somville, père
d’Hubert, d’origine belge, est mineur de fond. Il
quitte rapidement ce
métier (silicose) pour s’installer à
Buzenval (Seine). Il
apprend et pratique le métier de briquetier. Son fils
travaille
avec lui dès l’âge de quatorze ans.
M.
Hubert Somville était
briquetier dans la région de Saint-Quentin. Après
la Première
guerre mondiale, il produit de la brique pour les
départements
sinistrés. Il quitte ensuite le nord de la France avec sa
famille
et un ami, Georges Tessier, pour venir s’installer sur un
terrain vague
à Domont (*).
Le 4
février 1923, Hubert
Joseph Somville, briquetier, et Georges Tessier, tous deux habitant
auparavant
Saint-Quentin (Aisne), s’associent. Le journal le
Progrès de Seine-et-Oise
publie la constitution de leur société le 29
décembre
1923. Le dépôt des pièces de
publicité est fait
chez Me René Pettré, notaire à Ecouen
(1), le 23 janvier
1924.
Le 4
décembre 1923, la
société Somville et Cie est formée
pour la fabrication
et la vente de matériaux de construction. Elle est
constituée
par un apport de 25 000 F de M. Hubert Somville (2) et de 75 000 F de
M.
Georges Tessier. Le capital est de 100 000 F, pour une durée
de
dix années.
Le 18
février 1924, la
société Hubert Somville et Cie (3) demande
à établir
une briqueterie, près de la gare, au lieu-dit les
Marlières
(4), section B, nos 135, 149 bis et 150. |
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M. et Mme Somville.
( Coll.part.) |
Une lettre au préfet lui
fait part de ses intentions. Cette briqueterie ne comprendra pas de
machine
à vapeur, le travail sera exécuté par
des presses
à bras, aucune utilisation d’eau, aucun
résidu ne sera rejeté.
Le four sera non fumivore, et placé en dehors de
l’agglomération.
Ce sera un établissement de troisième classe.
Le maire
accorde, le 19 février
1924, sa permission sous réserve que pour le
chemin d’exploitation
qui est en terre, il ne soit réclamé aucune
indemnité
à la commune. Des habitations ouvrières sont
prévues
sur le site. |
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