DOMONT 
 Page: 2
(1) il s'agit de Henri et de Fernand.
(2) Arch. de la mairie de Domont: 1 G3 , case 232.il figure sur la matrice cadastral pour l'année 1895.
ADVO : 9 M 501.2. Au recensement de 1901 , c'est sa veuve Zélia Pancart , née en 1850 à Escorneboeuf ( Gers) qui dirige l'entreprise.
(3) Archives de la mairie de Domont.Série 1G3.Matrice cadastral , n° 229.Victor Bordier est présent à Domont en 1884 à la plaine-des-Fossettes.Il a succédé à Berruet et C'' , section A, n° 112.En 1886 , la société Michel Bordier est toujours à Domont.Elle passe dans les mains de Louis Joseph , qui fera contruire un second four en 1892 et Louis Eugène en 1893.Bien que Pontcelles soit sur Piscop , il est toujours assimilé à Domont.Le 21 juin 1943, le secrétairiat d'état à la production industrille notifira aux fabricants : Bordier , veuve Eliche et Louis Cencier de cesser leurs activités pour aménagement de la production.
(4) Monographie des instituteurs.1899.C'est malheureusement signé ilisible.
(5) Il fau signaler  que Lucien Cencier a été fabricant de matériels et qu'il a ensuite revendu à Mateo Zava.
(6) SAGERET G .Annuaire du bâtiment , p.156,année 1891.
(7) RAISON Pierre , Domont,village en ile-de-France,....Bull.Société d'étude historique , géographiques et scientifiques n°20, 1 tr. , p.10.Cahors 1932.
                   En 1866, une briqueterie dirigée par Adolphe Victor Simon emploie vingt-deux personnes. Le recensement en dénombre huit, domiciliées à Domont et âgés de 9 ans à 38 ans. Les autres viennent des villages avoisinants. En 1872, il y a treize briquetiers et trois tuiliers. Par la suite, la profession du tuilier n’est plus mentionnée.

La fabrication de la brique prend une importance exceptionnelle à la fin du XIXe siècle. Aux trois briqueteries implantées à Domont depuis de longues années sont venues s’ajouter quatre nouvelles installations.

Au hameau de la Croix-Blanche, près du fort, se trouvent la briqueterie de MM. Censier frères(1) et celle de Fayaud.

Près de la gare, sont installées celles de Minangoy, Joseph Locque(2), et Fernand Censier (qui ne serait pas sur la Croix-Blanche). Enfin la fabrique Victor Bordier est située dans le hameau de Pontcelles(3).

Chaque usine occupe en moyenne de 50 à 80 ouvriers. Il y a  beaucoup de Belges qui font une concurrence fâcheuse à l’ouvrier français qui par suite des charges de famille, d’imposition de tous genres ne peut travailler dans les mêmes conditions que l’ouvrier étranger(4).

Les recensements apportent quelques renseignements sur le nombre de briquetiers à diverses époques. Leur nombre croît pour retomber avec l’arrivée d’un matériel plus perfectionné dont des presses(5), plus rapides pour le moulage que la main de l’homme. Des unions entre briquetiers, des mariages d’enfants de briquetiers renforcent l’entreprise. Des alliances entre frères forment de nouvelles sociétés…

En 1872, le maire inscrit cette remarque à la dernière page du registre de recensement sur le monde ouvrier : la population ouvrière s’attache au sol natal parce qu’elle y trouve suffisamment  d’ouvrage aux bois, aux carrières, aux briqueteries… et qu’elle trouve dans ces travaux un salaire assez élevé. Il signale une population flottante de quarante-deux ouvriers qui travaillent à l’usine des Vinciennes et sont logés dans les auberges de la commune. Les logements manquent et les offres ne sont pas à portée de toutes les bourses.

En 1891

Minangoy propose de la brique pleine en tout genre, brique creuse, wagon, boisseau, brique calibrée. Si la fabrique est à Domont, le siège est au 20, rue de  Bruxelles à Paris(6).

Le véritable essor date de 1895, c’est alors qu’un briquetier lance « la brique de Domont » qui répond à une qualité bien déterminée(7).
Dans les mercuriales, la brique de Domont est cotée.
 

 [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] 10] [11] [12] [13][14] [15] [16] [17] [18

[19] [20] [21] [22] [23]


Haut

Glossaire
Retour Accueil