Bordier frères sont implantés à Montigny-lès-Cormeilles, où ils possèdent une usine à vapeur pour la brique creuse, la tuile et les poteries, ainsi qu’à Domont, où ils fabriquent uniquement de la brique pleine (29). En 1952, ils affichent un capital de 200 000 F (30), ce qui est peu comparé à d’autres confrères.
           1931
Censier, Duvoisin, la société Somville, Bordier, S.A. des briques et produits céramiques, Louis Feutrel, Deplat-Lefèvre, A.L. Censier, la veuve Bancel épouse Fayaud, Censier-Laurent et Cie sont patrons.
En 1936, Louis Feutrel et Léonie Marie Maître, veuve Eliche (31) dirigent encore leurs briqueteries. La veuve Eliche est à la tête de la fabrique depuis le 10 août 1925. Elle vendra son fonds à Maxime Lefèbvre le 27 juillet 1942 (32).

Domont, localité où le nombre de briqueteries a été le plus important, fut pour cette activité surnommé Domont-les-Briques. Le recensement de 1872 signale de nombreux ouvriers venant de province. Ils ont été suivis et remplacés par les Belges, Italiens ou Polonais, employés à l’élaboration des millions de briques et de tuiles sortis des fours.
L’étendue restreinte du village, sis à mi-pente du mamelon, et la masse (33) importante et qualitative de la terre attirèrent les exploitants. Ces derniers ne sont pas du village mais possèdent ou louent les terres où ils s’installent. Ils exercent une activité souvent en rapport avec la briqueterie. Chaque unité occupe de 50 à 80 ouvriers.

Après 1928, les vieux fours qu’il fallait éteindre après chaque cuisson ont disparu (34), les fours Hoffmann les ont complètement remplacés.

Créée après la Première guerre mondiale, la S.A. des Briques & Produits céramiques de Robert Séguy (35) reçoit une médaille d’or à l’Exposition de l’Habitation à Paris, en 1929 (36). Cette société est située 69, route Nationale. Le capital est constitué de 144 parts d’une valeur de 6 500 000 F. M. Séguy en détient 104 et sa fille, Mme Denise Roch, 40 (37). En 1959, elle fonctionne toujours.