(1) ADVO : 9 M 501.1
Au recensement de 1876, il est
dit Frédéric.
A celui de 1881 qu’il est né et habite Domont. Il
est entrepreneur
et âgé de 48 ans.
Il a
épousé Constance Pierre qui est née
vers 1835 à Domont. |
(2) Les fours
à la flamande sont carrés
et ouverts par le haut. Les gaz s’échappent
à la partie supérieure
des murs. |
(3) ADVO : 7 M 166. |
(4) Archives mairie
de Domont. Série J. Dossier
Barbot. Lettre du 22 mai 1891 signalant qu’il est le
successeur de Marchand. |
(5) Lettre
envoyée de Saint-Denis le 16 juin 1891. |
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François Alexandre Barbot (1) dit
Frédéric, entrepreneur
de travaux publics à Domont, désire
établir une briqueterie
pour cuire de la brique en plein air, selon la méthode
flamande
(2), au lieu-dit les Vinciennes, section C, n° 109 p. Cette
pièce
de 5 ha 47 ca est bordée par le chemin
d’intérêt commun
n° 123, de Saint-Brice à Domont, par un autre chemin
d’exploitation
et par le terrain des frères Censier qui ont
déjà
postulé auprès du sous-préfet. Le 28
mai 1891, il
envoie sa demande au sous-préfet (3) (4).
L’Autorité
militaire est saisie de l’affaire. Le chef de bataillon
Fauconnet, chef
du génie à Saint-Denis, en réponse
à la dépêche
n° 1694 du 6 juin courant, expose qu’il a
l’honneur de faire connaître
que l’exploitation de M. Barbot se trouve en partie dans la
zone du fort
de Domont et en partie en dehors. Les installations
projetées ne
peuvent donc être faites que dans cette dernière
partie, mais
bien qu’elles soient encore là assez
rapprochées de l’ouvrage,
elles ne paraissent pas, par leur nature présenter des
inconvénients
assez certains pour les faire repousser. Il n’y a pas lieu de
faire opposition
à la demande de M. Barbot, mais sous réserve
absolue qu’il
se pourvoira auprès de l’Administration des
Forêts de l’autorisation
de déboiser le terrain, attendu que ce
déboisement intéresse
la défense de la région et doit être
traité
comme une affaire mixte entre cette Administration et le service du
Génie.
Pour éviter
toute erreur de la part de M. Barbot, le chef de bataillon se tourne
vers
son général. Il pense qu’il
conviendrait aussi de spécifier
à l’intéressé
qu’il devra se renseigner de sa propre
initiative en ce qui concerne les travaux projetés sur
l’étendue
de la zone des servitudes du fort de Domont et que rien n’est
préjugé
à cet égard par la solution donnée
à sa demande
actuelle (5).
Dans son courrier,
du 17 juin, le général Pagès rappelle
ces conditions
au préfet.
Le ministère
de l’Agriculture, dont dépend la direction des
Forêts, en
fait en rien opposition au défrichement des 5 ha 47 ca au
lieu-dit
les Vinciennes qui font l’objet de la déclaration
enregistrée
à la sous-préfecture le 1er juin 1891 sous le
n° 31.
Le maire, M.
Ernest Brincard, a fait placarder la demande. Aucune observation
n’est
portée sur le registre d’enquête entre
le 23 octobre et le
1er novembre.
Dans sa séance
du 27 janvier 1892, le conseil d’hygiène
remarquant qu’il n’y a
pas d’opposition que l’ Administration militaire
émet un avis favorable
sous réserve que M. Barbot ne fera rien dans la zone
militaire sans
en référer à
l’Autorité, autorise la construction,
mais insiste sur le fait que
l’intéressé devra observer la
clause réclamée par
l’Autorité militaire.
Sur un plan
très succinct figurent deux hangars ou halettes et un four.
Il mentionne
la limite Censier qui est son voisin.
Apparemment,
M. Barbot revendra quelques années après son
affaire à
M. Fayaud. |
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