A la fin de l’année 1927,
M. F. Cazal demeure à Enghien-les-Bains, et exploite une
sablière
à Montmorency. Il déclare son intention
d’installer à
Saint-Brice, au lieu-dit la Croix-Brisée ou le Jardin de la
Nourrice,
au chemin de Saint-Brice, une briqueterie (1) avec four en plein air
(four
flamand) non fumivore. Il se tourne vers le maire pour
connaître
la manière de procéder et les
formalités à
remplir.
Aussi, le 6 décembre 1927,
M. Louis Tuleu demande au sous-préfet si une simple
déclaration
avec fourniture des plans est suffisante. L’installation
envisagée
se trouverait à environ 100 m de la première
maison du lotissement
les Rougemonts.
En réponse, le maire reçoit
les explications suivantes concernant les fours non fumivores :
a) dans les agglomérations urbaines
2e classe ;
b) en dehors des
agglomérations
urbaines 3e classe ;
Si le four de M. Cazal peut être
considéré comme
situé en dehors de l’agglomération, il
est rangé en
3e classe et l’intéressé doit produire
le dossier indiqué
dans la notice ci-jointe.
Toutefois, il y aura lieu de donner
connaissance à M. Cazal de
l’arrêté préfectoral
du 27 mai 1926, dont un exemplaire est ci-joint, qui interdit de
produire
des fumées noires ou épaisses ou
poussiéreuses ou
malodorantes pouvant atteindre les habitations voisines ou infecter
l’atmosphère.
(Lettre du 19 décembre 1927).
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Le 5 janvier 1928, M. Cazal sollicitera
une nouvelle fois du préfet l’autorisation
d’ouvrir une briqueterie
avec cuisson à la flamande sur un terrain lui appartenant,
section
D, n° 401.
Le 18 février 1928, le maire
de Saint-Brice lui remet un récépissé
de sa déclaration
de demande d’installation d’une briqueterie avec
four non fumivore (3e
classe).
La décision du préfet
manque, mais sur le plan le cachet de la préfecture vu pour
être
annexé à notre
récépissé de déclaration
en date du 7 février 1928 à Versailles laisse
supposer une
réponse positive. La fabrique qui tournait encore en 1931,
n’est
plus citée dans le recensement de 1936 (2).
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