SAINT-BRICE-SOUS-FÖRET
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(1) ADVO : 3 P 641. Cases n° 77-78.
(2) ADVO : 9 S 234. Chemin de fer industriel
(3) Information communiquée par M. Gilbert Debon, que je remercie très sincèrement. Son père, entrepreneur de maçonnerie à Saint-Brice, a bien connu l’entreprise.
(4) Désigne un lieu argileux. Ardille = argile en berrichon..
(5) Archives mairie de Saint-Brice : registre des accidents du travail en 1934.
(6) Anecdote citée par M. Jean Laurent.
S.A. des Briqueteries et plâtrières de Saint-Brice (nouvelle briqueterie)
        L’usine Landry, spécialisée dans la fabrication de briques, poteries, chaux ciment et carreaux de plâtre existe depuis la fin du XIXe siècle.
       Une halette est construite en 1899, ensuite un four annulaire et son hangar (1), au lieu-dit les Plâtrières, section C, n° 297. Le 29 novembre 1902, M. Paul Landry réitère une demande d’autorisation d’un Decauville longeant la route nationale qui lui est renouvelée le 11 février 1905 (2).

       Après la guerre 1914-18, il modernise son équipement : une sorte de four-tunnel permet aux wagons un accès direct au four.

        Mais le système n’est pas encore au point et la qualité de la brique n’est pas satisfaisante (3). Le siège social de cette entreprise se trouve à Paris, 2, rue de Compiègne. M. et Mme Landry (frère et sœur) la gère.
       Cette nouvelle briqueterie de Saint-Brice, très vaste, est située sur les lieux-dits l’Ardillière (4) de Nézant, l’Echelle-Haute, les Triperies et le Val-Besnard où elle déborde sur Groslay.
       Landry fabrique en effet des plaques de plâtre avec de la fibre et seuls les Asiatiques ont le coup de main sûr pour répartir harmonieusement le plâtre liquide et en faire un matériau de bonne qualité. L’attrait d’un meilleur salaire les a attirés à Saint-Brice. Comme Lambert, elle emploie beaucoup d’Indochinois.
On déplore plusieurs accidents du travail :

     - Ych Pao-scheng, ouvrier, en chargeant de la terre sur un wagonnet a eu la main gauche coincée entre ce wagonnet et la benne qui descendait le prendre (20 juin 1934).
     - Chu Yeu-yeng, au cours de son travail, a été heurté, dans le séchoir, par un wagonnet roulé par un ouvrier. Il souffre de contusions thoraciques du côté droit avec plaie superficielle.
     - En travaillant dans la carrière, M. Arsène Masse a reçu un bloc de terre qui lui a provoqué des contusions dans la région thoracique gauche.
     - M. Auguste Lois, en poussant une brouette chargée de charbon sur le four, pour remplir les trémis, s’est donné une entorse du poignet gauche (5).
       En 1957, un en-tête de lettre révèle que les Plâtrières de Saint-Brice sont une société anonyme au capital de 1 000 000 F.
       Lorsque la briqueterie Bastin cesse son activité, il lui reste encore un stock de briques crues. M. Landry affrète un camion, les rapatrie chez lui et les cuit dans son four (6). Nous ne savons pas si les briques étaient gratuites.

Elle ferme ses portes vers 1960.
 

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Historique des Briqueteries de Domont et  de Saint-Brice