| Origine  | Le Village |1632  | Révolution  | 1870  | 1918  | 1940  |

 
 
 
 
 
 
 

 

  • L’origine de Saint-Brice est très ancienne puisqu’on a découvert au lieu-dit " La Motte-Hugot " plusieurs sarcophages de pierre et de plâtre ainsi que des vestiges d’une habitation gallo-romaine. 
  • C’est en 1125 que le nom de Saint-Brice apparaît. En 1138, la paroisse s’étendait sur un territoire important qui englobait Piscop dont elle ne fut séparée qu’en 1214. L’église est donc du XIIème siècle mais fit sans doute l’objet d’une reconstruction au XIIIème siècle dont il reste l’élégant clocher autour duquel le hameau se développa. Saint-Brice appartenait à cette époque à la Châtellenie des barons puis ducs de Montmorency.
  • Le village était constitué d’une soixantaine de fiefs répartis entre plusieurs propriétaires. La famille Braque possédait les fiefs de la Motte et de Hugot, plus tard réunis, ce qui lui permit de porter le titre de seigneur de la Motte-Hugot et de devenir ensuite seigneur de Saint-Brice.
  • La paroisse ne fut pas épargnée par les guerres des XIVème et XVème siècles. Notamment en 1465, lors de la guerre dite " du Bien public ", qui opposa le roi Louis XI à son frère le duc de Berry, soutenu par le duc de Bourgogne Charles le Téméraire ; Saint-Brice fut entièrement brûlé, l’église restant seule debout. Les habitants durent se réfugier à Paris. La paix revenue, Saint-Brice retrouva le calme et ne semble pas avoir été touché par les guerres de religion. C’est en 1525, sous le règne de François 1er, que l’église fut entièrement reconstruite, sauf le clocher que l’on conserva.

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  • En 1632, le duc Henry de Montmorency, coupable d’avoir conspiré contre Louis XIII, fut décapité à Toulouse. Ses biens furent remis à sa sœur Charlotte, femme du prince de Condé. Cette famille devint donc châtelaine de Saint-Brice jusqu’à la Révolution. La seigneurie de Saint-Brice, quant à elle, changea de mains en 1740. A la mort, au château de Saint-Brice, le 21 mars 1740, de Christophe de Braque, dernier descendant de la branche aînée, les terres reviennent à Paul-Emile Braque, son neveu. Pas pour longtemps puisque ce dernier, sans héritier, céda ses droits sur la seigneurie à son cousin, le comte de Vienne, en 1741.
  • A cette époque, une industrie s’était rapidement développée dans le village, comme dans beaucoup de bourgades situées  au nord de Paris : la dentelle, qui jusqu’à la Révolution constitua un débouché pour la main-d’œuvre féminine et un apport supplémentaire de revenus aux familles. Cette activité disparut peu à peu à la suite de l'abandon de la dentelle dans les vêtements masculins. D'autre part, la culture de la vigne constituait la principale activité agricole. 

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  • Au milieu du XVIIIème siècle, Saint-Brice comptait environ 800 habitants. De riches résidences se sont érigées au cours des siècles, dont la plupart existent encore : la Demeure de l’Escuyer, l’Hôtel de Mauléon, le Pavillon Colombe, la Propriété Clairfont, le Jardin de la Cave, la Tour de Nézant, la Maison Guérin (Fondation Saint-Joseph), l'ancienne Mairie...
  • La Révolution s’y déroula sans excès majeurs, les biens des émigrés furent vendus comme " biens nationaux ".
  • L’Empire puis la Restauration amenèrent un certain nombre de notables, pour la plupart enrichis par l’achat de biens nationaux. Saint-Brice devint une bourgade agricole prospère.

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  • Lors du conflit franco-prussien de 1870-1871, les autorités de Saint-Brice se réfugièrent à Paris. Les habitants restés sur place auraient été sans défense face aux exigences des autorités d’occupation sans l’action efficace de l’abbé Salati, curé de la Paroisse qui sut habilement se substituer à la municipalité défaillante. De 1871 à 1914, Saint-Brice connut un certain développement démographique dû à la création de la gare. Pendant la première guerre mondiale, Saint-Brice se trouva éloigné de la ligne de feu mais connut les difficultés de l’heure. 55 Saint-Briciens laisseront leur vie dans ce conflit.

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  • Après 1918, bien des fortunes locales s’étaient amoindries et de grandes propriétés furent morcelées pour laisser place à des " pavillons de banlieue " : le Clos du château, le Clos Béranger, l’avenue de la Sapinière. En 1931, la commune comptait 2500 habitants et l’activité agricole demeurait importante : choux-fleurs, petits-pois, poires, pommes, fraises...

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  • Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, Saint-Brice ne connut que deux brèves occupations allemandes en juin et juillet 1940 et en août 1944.
  • A partir des années soixante, Saint-Brice, qui comptait alors à peine 3500 habitants, connut un développement économique et urbain régulier et doublera sa population en 10 ans : résidence des Écoles achevée en 1958, résidence du Village, résidence Beaudemont, les Obélisques, puis dans les années 70, la résidence les Coteaux, le Clos Béranger, la résidence des Marronniers, les 1500 premiers logements des Vergers achevés en 1974, la Fontaine Saint-Martin... Et plus récemment, les Cottages, la zone commerciale des Perruches, le Clos des Musiciens, Grand Park, le Champ Gallois, la Promenade...

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