|
-
L’origine
de Saint-Brice est très ancienne puisqu’on a découvert au
lieu-dit " La Motte-Hugot " plusieurs sarcophages de pierre et de plâtre
ainsi que des vestiges d’une habitation gallo-romaine.
-
C’est en 1125 que le nom de Saint-Brice apparaît. En 1138, la paroisse
s’étendait sur un territoire important qui englobait Piscop dont
elle ne fut séparée qu’en 1214. L’église est donc
du XIIème siècle mais fit sans doute l’objet d’une reconstruction
au XIIIème siècle dont il reste l’élégant clocher
autour duquel le hameau se développa. Saint-Brice appartenait à
cette époque à la Châtellenie des barons puis ducs
de Montmorency.
|
-
Le village était constitué
d’une soixantaine de fiefs répartis entre plusieurs
propriétaires. La famille Braque possédait les fiefs de la
Motte et de Hugot, plus tard réunis, ce qui lui permit de porter
le titre de seigneur de la Motte-Hugot et de devenir ensuite seigneur de
Saint-Brice.
-
La paroisse ne fut pas épargnée par les guerres des XIVème
et XVème siècles. Notamment en 1465, lors de la guerre dite
" du Bien public ", qui opposa le roi Louis XI à son frère
le duc de Berry, soutenu par le duc de Bourgogne Charles le Téméraire
; Saint-Brice fut entièrement brûlé, l’église
restant seule debout. Les habitants durent se réfugier à
Paris. La paix revenue, Saint-Brice retrouva le calme et ne semble pas
avoir été touché par les guerres de religion. C’est
en 1525, sous le règne de François 1er, que l’église
fut entièrement reconstruite, sauf le clocher que l’on conserva.
Haut de Page
|
-
En 1632, le duc Henry de Montmorency, coupable d’avoir conspiré
contre Louis XIII, fut décapité à Toulouse. Ses biens
furent remis à sa sœur Charlotte, femme du prince de Condé.
Cette famille devint donc châtelaine de Saint-Brice jusqu’à
la Révolution. La seigneurie de Saint-Brice, quant à elle,
changea de mains en 1740. A la mort, au château de Saint-Brice, le
21 mars 1740, de Christophe de Braque, dernier descendant de la branche
aînée, les terres reviennent à Paul-Emile Braque, son
neveu. Pas pour longtemps puisque ce dernier, sans héritier, céda
ses droits sur la seigneurie à son cousin, le comte de Vienne, en
1741.
-
A cette époque, une industrie s’était rapidement développée
dans le village, comme dans beaucoup de bourgades situées
au nord de Paris : la dentelle, qui jusqu’à la Révolution
constitua un débouché pour la main-d’œuvre féminine
et un apport supplémentaire de revenus aux familles. Cette activité
disparut peu à peu à la suite de l'abandon de la dentelle
dans les vêtements masculins. D'autre part, la culture de la vigne
constituait la principale activité agricole.
Haut de Page
|
-
Au milieu du XVIIIème siècle, Saint-Brice comptait environ
800 habitants. De riches résidences se sont érigées
au cours des siècles, dont la plupart existent encore : la Demeure
de l’Escuyer, l’Hôtel de Mauléon, le Pavillon Colombe, la
Propriété Clairfont, le Jardin de la Cave, la Tour de Nézant,
la Maison Guérin (Fondation Saint-Joseph), l'ancienne Mairie...
-
La Révolution s’y déroula sans excès majeurs, les
biens des émigrés furent vendus comme " biens nationaux ".
-
L’Empire puis la Restauration amenèrent un certain nombre de notables,
pour la plupart enrichis par l’achat de biens nationaux. Saint-Brice devint
une bourgade agricole prospère.
Haut de Page
|
-
Lors du conflit franco-prussien de 1870-1871, les autorités de Saint-Brice
se réfugièrent à Paris. Les habitants restés
sur place auraient été sans défense face aux exigences
des autorités d’occupation sans l’action efficace de l’abbé
Salati, curé de la Paroisse qui sut habilement se substituer à
la municipalité défaillante. De 1871 à 1914, Saint-Brice
connut un certain développement démographique dû à
la création de la gare. Pendant la première guerre mondiale,
Saint-Brice se trouva éloigné de la ligne de feu mais connut
les difficultés de l’heure. 55 Saint-Briciens laisseront leur vie
dans ce conflit.
Haut de Page
|
-
Après 1918, bien des fortunes locales s’étaient amoindries
et de grandes propriétés furent morcelées pour laisser
place à des " pavillons de banlieue " : le Clos du château,
le Clos Béranger, l’avenue de la Sapinière. En 1931, la commune
comptait 2500 habitants et l’activité agricole demeurait importante
: choux-fleurs, petits-pois, poires, pommes, fraises...
Haut de Page
|
-
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, Saint-Brice ne connut que deux
brèves occupations allemandes en juin et juillet 1940 et en août
1944.
-
A partir des années soixante, Saint-Brice, qui comptait alors à
peine 3500 habitants, connut un développement économique
et urbain régulier et doublera sa population en 10 ans : résidence
des Écoles achevée en 1958, résidence du Village,
résidence Beaudemont, les Obélisques, puis dans les années
70, la résidence les Coteaux, le Clos Béranger, la résidence
des Marronniers, les 1500 premiers logements des Vergers achevés
en 1974, la Fontaine Saint-Martin... Et plus récemment, les Cottages,
la zone commerciale des Perruches, le Clos des Musiciens, Grand Park, le
Champ Gallois, la Promenade...
Haut de Page
|
Accueil Saint-Brice
|
|
|