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Les thermes 


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Lundi 12 Juillet 2021
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  • vuillemet - Vendredi 23 Juillet 2021 16:26
    D'un "ruisseau puant" à la découverte d'une source thermale
    C’est en 1766 que le Père Cotte, curé de la Collégiale de Montmorency, découvre les qualités sulfureuses de l’eau d’un ruisseau se déversant dans l’étang d’Enghien-les-Bains. Il fait analyser un échantillon prélevé dans ce ruisseau « puant » et l’envoie à Paris.

    En 1772, la première concession pour l’exploitation des eaux est accordée à Louis-Guillaume Le Veillard, qui a déjà en charge l’exploitation des eaux de Passy.

    Mais le véritable développement en une station thermale a lieu à l’arrivée du Docteur Péligot, ancien administrateur de l’Hôpital Saint-Louis à Paris. Il est à l’origine du premier véritable développement du hameau en une future station thermale.

    Le roi Louis XVIII est ainsi guéri d’un ulcère à la jambe grâce à un traitement aux eaux sulfureuses d’Enghien-les-Bains. La bonne société parisienne va dès lors s’y presser pour y « prendre les eaux »… On renomme même la source ayant soignée le roi en « Source du Roy ».

    L’année 1863, un nouvel établissement plus vaste voit le jour, la réputation de la station thermale ne cesse de s’accroître. En 1865, les eaux d’Enghien sont reconnues d’utilité publique par décret.

    Au tout début du XXe siècle, La Société d’Exploitation des Eaux et Thermes d’Enghien-les-Bains (SEETE) est chargée de l’exploitation du lac et de ses abords : celle-ci reprend en concession l’hôtel, l’établissement thermal, le jardin des roses et le casino.

    En 1935, l’établissement thermal est une nouvelle fois reconstruit, et dans les années 1950, il est le mieux équipé d’Europe pour soigner les pharyngites, sinusites et autres affections des voies ORL

    Le nombre de curistes ne cesse d’augmenter, allant jusqu’à 146 000 annuels (dont 30% sont étrangers)…
    Parmi les « produits » à base d’eau d’Enghien qui sont alors proposés, on trouve du dentifrice sans matières grasses (en complément des soins du traitement des parodontoses), des savons dermatologiques sulfureux (pour les affections de la peau), des pastilles sulfureuses (pour conserver « les muqueuses en bon état »). Il existe également déjà une partie « physiothérapie » (équivalent du spa, avec séances de sport collective, bains de sauna, douche, massage…) et une partie « esthétique », comme aujourd’hui.

    Les eaux thermales d’Enghien-les-Bains sont les plus sulfureuses en France (0.077 g/l). Elles sont fournies par 13 sources, dont 9 principales, elles sont limpides et leur température est de 13°C.

    Aujourd’hui, les eaux d’Enghien sont recommandées dans les affections des voix respiratoires et ORL (oreilles-nez-larynx : oto-rhino-laryngologie). Les cures proposées sont d’une semaine ou 21 jours.
    Source : Ville d'Enghien les Bains