La nécessité de clore son jardin, sa vigne ou son verger pour éviter le passage d'un animal égaré, ou le chapardage, détermina au début du moyen âge un nouveau type d'activité : le treillage.

Le treillageur oeuvrait pour la fabrication des clôtures de toutes
formes, même d'ornement, ainsi que des tuteurs, des piquets des
échalas servant aux vignes. Les bois utilisés étaient le chêne et le
châtaignier car imputrescibles.

Ce travail se pratiquait en forêt, et, était encore exercé au début
des années 1980, par un des derniers treillageurs, demeurant à
Frépillon.

Le travail du tourneur consistait à fabriquer : bols, assiettes,
écuelles, louches, vis de pressoir, boules d'escaliers, fuseaux de
dentellières, rouets, jeux de quilles, etc. Ils devaient, durant au
moins un an, laisser sécher dans un hangar très aéré le bois, afin
qu'il durcisse et ne se fende pas au moment de le travailler.

Comme pour les bûcherons, ce travail s'effectuait en hiver. Il
consistait à scier dans le sens de la longueur des billes de bois :
pour la construction, la menuiserie, etc. Avec comme matériel
utilisé : une grande scie de 1m50 de long sur 1 m de large et un fil
à plomb, en équipe de deux hommes. Le premier est monté en
équilibre sur un tronc de bois est nommé le chevrier et le second
restant au sol est appelé le renard. La plupart d'entre eux étaient
originaires d'Auvergne et souvent d'un même village.