LE FORT DE      

          DOMONT 

      chaudiere a

Resistance dans le Val d'Oise

brigadier

 

UNE PAGE D ' HISTOIRE  D ' UN  DOMONTOIS

Souvenons nous de la libération de Paris en août 1945 et de l'attitude héroïque lors de ces événements de Maurice Liberal Domontois décédé il y a quelques années.
Brigadier des gardiens de la paix au 6em arrondissement il faisait partie depuis 1943 du groupe de résistance de la police
Honneur de la  Police
Le 19 août 1944 il participe à la prise de pouvoir de la préfecture de police et attend dans l'après midi l'attaque des bâtiments par les forces allemandes.

Nous reprenons dans le texte une partie de son rapport
 

               Je me suis rendu place st Michel avec plusieurs collègues dont l' I.P.A Desnos qui fut tué peu après , d'une balle dans la tête place st André- des- Art , ainsi que le brigadier Hamonic qui fut grièvement blessé à la main par balle et au ventre par éclats de grenade.
              Sur les lieux j'ai fait ouvrir les bouches du métro st Michel et nous nous sommes embusqués dans les escaliers et avons attaqué les camions ennemis.
              J'ai participé à la prise de nombreux camions ennemis et tué de nombreux  Allemands dont un lieutenant sur les quais st Michel.
              J'étais armé d'un mauser pris à l'ennemi , j'ai été blessé une première fois aux mollets droit par éclats de balles explosives, vers 17 H 30 sur le Bld st Michel à l'angle  du Bld st Germain en attaquant un groupe de SS qui circulait en autobus   après pansement sur place , j'ai continué  la bagarre , nous avons fait quatre prisonniers.
             Vers 19H 30 , j'ai été blessé une deuxième fois au métro st Michel en attaquant un camion j'ai eu l'avant bras gauche traversé par une balle de mitraillette, et des éclats de balles explosives au pouce de la main gauche, à la main droite, à la mâchoire inférieure  et au cuisse droite , après pansement, j'ai regagné mon domicile par mes propres moyens, j'ai reçu des soins à l'hôpital Necker.

Cité à l'ordre du corps d'armée avec attribution de la croix de guerre avec étoile de vermeil par le général Koenig gouverneur militaire de Paris ex commandant des F.F.I.
 

PARIS  1945

                
CEREMONIE DES 4 CHENES DOMONT


Le 12 août 1944, au lieu-dit« Les Quatre Chênes », commune de Domont (aujourd’hui dans le Val-d’Oise), un franc-tireur isolé fait feu sur deux soldats allemands, dont un capitaine. La réplique est sanglante. Deux hommes sont fusillés sur place,Eugène Duhamel et Henri Morlet. Un groupe d’enfants est mitraillé : Robert Meunier, 15 ans, s’écroule criblé de balles. Un passant, Robert Arrondeau est abattu ; sa femme se précipite vers sa dépouille en hurlant « Assassins ! »une grenade lui explose au visage…
Le 15 août, à la gare de Pantin (aujourd’hui en Seine-Saint-Denis) un commando SS extrait d’un convoi de déportés en partance pour les camps, le colonelAndré Rondenay, patriote ayant gagné l’Angleterre dès 1942, parachuté en France, spécialiste du
sabotage industriel, prisonnierévadé… Il est emmené avec Louis Lebauge, André Baude, Roger Claie, Alain de Beaufort, jusque dans la clairière des« Quatre Chênes » où ils sont massacrés. Le 13 août, à Nerville-la-Forêt (Val d’Oise) un groupe de maquisards
fait deux prisonniers allemands finalement libérés en rase campagne. Deux jours plus tard un détachement SS, comptant quelques français en son sein, encercle le village, l’incendie et rassemble les Nervillois âgés de 16 à 30 ans. Treize d’entre eux sont
massacrés : Alviset Pierre, Debris Jacques, Defontaine Auguste, Douay Henri, Duclos Paul, Duret Robert, Gourrier Robert, Grandjean Georges, Harlay Marcel, Lamart Lucien, Lerouge Louis, Queux Robert, Sadier Henri.
Alain Simonnet
Source : http://familles-de-fusilles.com

TEMOINIAGE

Le premier week-end d'août depuis la fin de la guerre, Domont rend hommage aux 23 résistants et otages fusillés par les Allemands dans la forêt en août 1944. Les anciens combattants de la commune, les personnalités civiles et militaires ont rendez-vous à 10 heures aucarrefour des Quatre-Chênes, à Domont, à l'endroit même où les exécutions ont eu lieu les 5, 12, 15 et 16 août de cette année-là. Le maire adjoint Régis Ponchard, né voilà près de soixante-dix ans à Domont, dans une maison encore située au 12, rue de la République, se souvient de cette période. « J'avais 11 ans à cette époque, et à cet âge, il y a certaines choses qui vous marquent », précise d'emblée le sexagénaire. Le départ en exode des habitants du village et l'arrivée des soldats allemands, « armésjusqu'aux dents », parcourant les rues de Domont, l'occupation de la propriété Plocque-Glandaz, située tout près de chez lui, par les officiers et un détachement d'Allemands, le directeur de l'école qui les faisait marcher au pas, avec pelles et pioches, en chantant « Maréchal nous voilà », l'hymne à la gloire de Pétain, la voix « grave » du général de Gaulle, qu'il écoutait en cachette avec ses parents sur la radio de Londres : Régis Ponchard n'a rien oublié. « Un bruit sourd s'est abattu sur le village » L'élu s'arrête, le visage grave, et reprend son récit, d'une voix émue. « Un jour que nous étions en classe, un bruit sourd s'est abattu sur le village. Les habitations se sont mises à trembler, nous nous sommes tous couchés sous les tables. Un avion venait de s'écraser place Gambetta, dans la sablière, à côté du cimetière, raconte-t-il. Je me souviens également des soirées que je passais avec ma mère à guetter avec anxiété le retour de mon père engagé dans la résistance à Paris » Le pire souvenir que Régis Ponchard dit ancré dans sa mémoire est survenu en août 1944, quand à la suite d'un attentat commis contre un officier allemand, une rumeur circulait que tous les habitants de la rue de la République, où il vivait, seraient pris en otages L'adolescent sera épargné, comme les autres habitants de la rue, mais pas les 23 résistants capturés puis fusillés en quatre groupes en forêt, à quelques centaines de mètres du village. Parmi les victimes figuraient trois Domontois ­ Armandine et Robert Arrondeau et le jeune Robert Meunier ­, des éléments des FFI (Forces françaises de l'intérieur), comme le lieutenant-colonel Rondenay, le capitaine de Beaufort et le lieutenant Claie, ainsi que le maire et le secrétaire de mairie de Nerville-la-Forêt. Régis Ponchard se lève de sa chaise et quitte son bureau, les larmes aux yeux. « Ce sont des moments difficiles, finit-il par lâcher. Mais il ne faut pas les oublier. C'est pour cela que nous faisons une commémoration tous les ans.

Source: Le Parisien du 03/08/2002

 

Saint-Martin fut un lieu de la résistance où le lieutenant Baude habita. Il fut arrêté par la Gestapo au 21 de la rue de la Forêt, rue qui porte désormais son nom. Il a été fusillé aux Quatre-Chênes de Domont, où un monument a été élevé à la mémoire des 14 hommes qui périrent sous les balles allemandes le même jour.

Source : Wikipedia
 
 
 
 

 

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Source: L'ECHO REGIONNAL DU JEUDI 16 AOUT 1990

  N° 2194 Hebdomadaire - Prix 5 Fr.

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 Source: L'ECHO REGIONNAL DU JEUDI 16 AOUT 1990

N° 2194 Hebdomadaire - Prix 5 Fr.

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les problèmes de ravitaillement touchent rapidement les magasins français qui manquent de tout. face à ces difficultés de la vie quotidienne, le gouvernement répond en instaurant les cartes de rationnement et autres tickets d'alimentation avec lesquels on pouvait se procurer des produits de premières nécessités alimentaires (pain, viande, poisson, sucre, matières grasses, etc…) ou non-alimentaires (produits ménagers, vêtements, etc…). même le tabac et le vin furent rationnés. chaque français était classé par catégorie en fonction de ses besoins énergétiques, de l'âge, du sexe et de l'activité professionnelle de la personne. chacun recevait alors la ration en rapport à la catégorie à laquelle il appartenait1.

la faim sévissait surtout en ville et affectait les plus jeunes. les files d'attente s'allongeaient devant les boutiques qui devaient même parfois fermer sur ordres administratifs quelques jours par semaine. à défaut de viande et d'autres aliments, on se nourrissait de légumes peu prisés à l'époque, comme le rutabaga et le topinambour. les produits tels que le sucre ou le café sont remplacés par des succédanés : les ersatz(comme la chicorée qui remplaça le café et la saccharine se substitua au sucre).cependant, certains français (souvent commerçants) tiraient parti du marché noir pour vendre des aliments sans tickets mais à des prix très élevés. les vols et le troc étaient aussi des pratiques fréquentes durant cette période de privations et d’abstinence.

Source: Wikipedia

 
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A la suite d'un attentat en Haute Savoie, le 2 septembre 1940, un premier système de garde des voies ferrées est mis en place dans ce secteur. Mais les forces armées utilisées à ces fins se révèlent peu capables et, le 26 octobre, le Secrétaire d'Etat à la guerre propose la création de "forces de police spécialement adaptées à la garde des ouvrages d'art et à la protection des transports". La S.N.C.F. donne son accord et, le 23 janvier 1941, est signée la loi portant création d'un service de gardes-voies de communication, accompagnée d'un décret portant organisation du service. La S.N.C.F. émet, le 26 mai, un avis général au personnel au sujet de cette organisation. Les gardes-voies sont déployés en Zone Libre à partir de juin. La loi du 4 août donne aux gardes, qui deviennent assermentés, diverses prérogatives. Le 15 septembre la Société Nationale diffuse une instruction générale régissant les rapports entre le corps des gardes voies et ses propres services. La loi du 28 octobre ouvre la Zone Occupée à la surveillance des gardes voies. Le 28 mars 1942, les forces des gardes-voies sont placées sous la direction du ministère de l'Intérieur. Régulièrement, la garde des emprises de la S.N.C.F. par les gardes-voies est remise en cause. Beaucoup souhaiteraient que la Société Nationale assure elle même cette tâche. Mais ses dirigeants s'y refuseront toujours, d'une part parce que cette surveillance dépend des autorités et non de la société elle même, et d'autre part parce que la surveillance d'installations ferroviaires par des agents actifs ou retraités ne semble pas réaliste, en raison même de l'appartenance de ces agents à la même entreprise que les saboteurs potentiels. Notons également que les hommes appartenant au service des gardes-voies sont peu appréciés de la population et des cheminots. Souvent assimilés à des "collaborateurs", ils y rencontrent parfois même une franche hostilité.

Source: http://rail-en-vaucluse.blog4ever.com/

    
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