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« La Ganache »(demandez pourquoi aux anglais…)

Le général Joffre (1852-1931) est à l’origine d’un mot qui, sans que beaucoup le sachent, perpétue son souvenir : «  limoger  ». Il donna l’ordre, en effet, d’assigner à résidence à Limoges, à partir d’août 1914, une centaine de généraux qu’il jugeait incapables. Mais sa propre gloire est-elle bien méritée ?

En 1911 le gouvernement français propulse à la tête de l’état-major Joseph Joffre, ce simple général encore inconnu. Formé à l’Ecole polytechnique et non à l’école de guerre – il appartient au génie – et ses faits d’armes se limitent à la prise de Tombouctou, le 12 février 1894, à coups de fusils et de canons contre des combattants équipés de javelots.

C’est donc sous l’autorité d’un homme peu expérimenté que l’armée française se prépare à la guerre. En 1913 Joffre élabore avec le colonel Grandmaison une tactique d’offensive à outrance appelée « Le plan XVII » au détriment de la défense du territoire français. Ce choix encourage les Allemands à déployer leur propre stratégie appelée « Le plan Schlieffen » qui prévoit d’attaquer la France par la Belgique (Ce plan est connu des Services Secrets et du ministère de la guerre français depuis 1904).

La tactique d’offensive des guerres napoléoniennes consiste au déploiement à outrance de troupes proche de la vague humaine qui charge à la baïonnette l’ennemi avec l’appui d’une artillerie mobile légère (c’est peut être envisageable avec une énorme supériorité numérique mais ce n’est pas le cas des français qui sont bien moins nombreux que les allemands).

Ajoutée à çà, l’habillement de nos soldats qui portent des uniformes plus proches de la parade que de la guerre (les pantalons rouge garance très voyant avec une simple casquette en toile bleu qui ne protège pas la tête et pour finir des Saint-cyriens qui donnent les ordres en gants blancs), font de la bataille des frontières un désastre plus proche d'un tir au pigeon que d'une bataille.

En conclusion pour la mobilité des troupes très peu de mitrailleuses et aucune artillerie lourde, on ne s’encombre pas non plus de l’aviation et des troupes alliées.

 « Le Désastre »

Les opérations d’août 1914 furent ce qu’elles devaient être. Les généraux français sont volontairement tenus dans l’ignorance des buts poursuivis. Ils appliquent docilement les instructions de l’État-major.

Laissée libre d’envahir la Belgique, l’armée allemande avance vers les Ardennes. Les troupes françaises attaquent à Sarrebourg et Morhange, mais, loin de surprendre l’ennemi, se heurtent à une défense solide : les Allemands sont dotés d’une artillerie lourde et de nombreuses mitrailleuses dernier cri, eux, ils ont pensé à protéger leurs frontières…

Toutes les batailles livrées du 8 au 24 août 1914 se soldent par des désastres. Le recul est général, la Belgique est submergée et les Allemands sont installés sur le sol français pour quatre ans. Ces semaines furent les plus sanglantes du conflit : en seize jours, la France déplore autant de morts qu’à Verdun.

En termes de tués, blessés, disparus et prisonniers, la saignée d’août 1914 touche, côté français, plus de 370 000 hommes. Les généraux présents sur le terrain, qui n’ont fait qu’obéir aux ordres de Joffre, sont décrétés coupables et «  limogés  ». La supériorité numérique revendiquée par Joffre n’était qu’un mensonge.

Avec un Généralissime d'envergure, la Marne aurait du mettre l'armée allemande à genou et la guerre de 14 finir tout de suite par ce coup d'éclat.

Pendant un an et demi, les défaites se succèdent encore, mais Joffre (le soi-disant vainqueur de la Marne) n’est pas « limogé » il reste aux commandes des armées. Ce n’est qu’en décembre 1916 qu’Aristide Briand obtient enfin la démission du commandant en chef des armées, qui en compensation, sera élevé à la dignité exceptionnelle de maréchal de France.

« des Chiffres »

Les pauvres « Poilus » ont été les victimes de ce chef têtu, borné et rancunier à qui l'on doit les quatre années d'hécatombes qui furent nécessaires pour reconquérir les territoires perdus pendant les quatre semaines funestes d'août 1914 (20.000 français sont morts chaque  jour à cause de son incompétence).

On sait aujourd'hui grâce aux historiens qui ont accès aux archives militaires que  Joffre doit répondre personnellement de dix départements dévastés et de d'un million de morts.

Il est à noter que sur les 275 communes autour de Paris 137 ont honoré par une place ou pour une rue la bataille de Verdun et seulement 33 pour la Marne.

En ce qui concerne la cote de popularité des maréchaux de France de 14-18 le Général Gallieni est très largement en tête avec plus de 81 villes puis vient Foch avec 73, on note pour Joffre tout juste 50 ce qui est peu pour le généralissime « Commandant en chef des armées depuis 1911 »…

En comparaison il faut noter que le capitaine Georges Guynemer qui n’est qu’un simple aviateur est honoré pour sa bravoure plus de 70 fois !

En 2014 la ville de Domont débaptise la place Stalingrad pour le Maréchal Joffre qui avait déjà une rue qui mène au cimetière… ce choix n’était peut-être pas judicieux ? Car sans l'intervention de Gallieni, la ville de Domont et toute la région parisienne était belle et bien livrées comme le Nord de la France par Joffre aux Allemands ! " correspondance "

Source de l'article : Contributeur anonyme 

Fort de Domont ( autre article origine du Fort )

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